Hôtel Paradoxe est dédié aux mots et aux choses qui parfois ne bougent pas sous l’effet de la sidération ou qui sifflent à travers un corps en mouvement.
Hôtel Paradoxe se nourrit de claquements de langue, grognements, plaintes, rugissements, rires tonitruants, souffles, sons incohérents, intensité de la voix seule, textes absurdes prenant corps dans l’espace, voix superposées, amplifiées, refrains, ritournelles.
Hôtel Paradoxe est une équipe qui cause dans le poste et qui invite poètes, écrivains, chanteurs ou performeurs à se rencontrer par l’improvisation autour d’un thème particulier.
Bunker Paradis est une création sonore collective émise en direct sur Radio Libertaire pendant laquelle le public est invité à regarder/ écouter et être un personnage principal de celle-ci.
Émission de radio en chair et en os, elle s’articule et se développe autour de jingles, de chroniques, d’une chanteuse jukebox, de pauses musicales, de lectures expérimentales et de poésie sonore. Nombreuses surprises insolites prévues jusque tard dans la nuit, relayées par une bande sans fin de Bonne Humeur Provisoire.

En première partie, avant le début de l’émission-performance Hôtel Paradoxe, diffusée en direct au Générateur ce soir là, les spectateur.rices assistent à la lecture dans le hall du Générateur des textes des auteurs David Sillanoli et NADA.
Au son d’une sirène de bombardement, les spectateur·rices sont sommés d’entrer par une douzaine d’interprètes, vêtu.es en infirmièr.es muni.es d’une lampe frontale dans la salle faiblement éclairée. Ils découvrent une scénographie impressionnante, similaire à l’intérieur d’un bunker avec la présence d’une quinzaine de musiciens de cabarets. Ils sont désormais enfermés dans cet espace.
Au fond de la salle, juchés sur une estrade, Aurore Laloy et deux autres acolytes Felix Jousserand et Abdel Haq, donnent des ordres au public. Des casques militaires posés sur leur table renforcent le discours autoritaire qu’il·elles adressent au public.
Le public dans une obscurité se soumet peu à peu et devient acteur d’un jeu qui se met en place. Un mirador (poursuite) situé au centre de la salle met la lumière sur les différentes propositions musicales et sonores choisies par Aurore Laloy et ses complices. Le public placé au centre de la salle les découvre en tournant sur lui-même.
L’émission est ponctuée d’interludes musicaux, façon cabaret : accordéon, violoncelle, guitare basse, chansons à texte. Le public est mobilisé comme acteur principal, il doit notamment répondre à des questionnaires, écrire le texte de la performeuse Aurore Laloy, et prendre un cours de beatbox, participer malgré lui.
S’ensuivent deux concerts de chanteuses : Déborah Dégouts et Little Ballroom. Dans des rythmes allant du plus pur rock au blues ou à des ballades romantiques.

Pour écouter l’émission ici.