Performance Sources

- English version below -

Performance Sources recense et met en valeur des artistes de la performance au sein d’une archive en constante évolution, enrichie d’entretiens, d’analyses, de réflexions et d’actualités. 

Performance Sources raconte et relaie ce qu’a été la performance en un temps donné, dans un lieu donné, le Générateur de 2006 à aujourd’hui : une histoire dans l’histoire, qui prend juste un moment pour se retourner, se regarder et surtout se donner à voir, à lire, sans arrêter son cours.

Archiver c’est catégoriser, étiqueter des œuvres qui par essence cherchent à échapper aux formats, à la reproduction, aux attendus. Comment faire, si l’on veut mettre à disposition de n’importe qui, n’importe où, n’importe quand, des œuvres insaisissables telles que des performances ? Voilà le paradoxe sur lequel s’est construit Performance Sources.

Alors pourquoi s’y risquer ? Parce que la performance éclôt, partout, aspire et inspire les jeunes artistes, se propage d’événements artistiques en festival, en tout lieu.
La mémoire devient alors ce bout de terre ferme sur lequel prendre appui pour s’élancer à son tour.

Transformer en ressources, en humus fertile, ce qui pourrait sinon finir en rebuts. Propager, partager toute cette matière visuelle, documentaire, accumulée depuis les débuts du Générateur et ailleurs aussi, ne pas la laisser stagner inexplorée au fond des armoires et des disques durs… 

Se dire qu’un site d’archives pour la performance est irréalisable donne envie de se frotter à ce paradoxe, en essayant de concevoir une forme mouvante, une structure horizontale, ouverte à d’autres sources, d’autres mémoires, d’autres lieux, entièrement et uniquement consacrée à la performance artistique. 

En résumé, Performance Sources ressemble à une base de données aux structures volontairement apparentes, équipée de plusieurs outils de navigation pour que chacun·e trouve son chemin et de quoi nourrir ses propres recherches, sa curiosité, tout en étant aussi tenté·e de s’y perdre.

Montrer la tuyauterie, ne pas chercher à habiller/cacher la base de données elle-même. Crue. Telle quelle. Sans coulisses, sans scène surélevée, sans rideau. 

Multiplier les accès aux contenus, ne pas imposer un chemin unique de navigation mais permettre à chaque internaute de circuler selon son urgence, ses habitudes, son humeur du jour, sa nécessité du moment.

Performer la navigation !

Performance Sources identifies and showcases performance artists in a constantly evolving archive, enriched with interviews, analyses, reflections and news.

Performance Sources recounts and relays what performance has been at a given time, in a given place, the Générateur, from 2006 to the present day: a story within a story, which takes just a moment to look back, to look at itself, and above all to give itself to be seen, to be read, without stopping its course.

Archiving means categorizing and labeling works that, by their very nature, seek to escape formats, reproduction and expectations. How can we do this, if we want to make elusive works such as performances available to anyone, anywhere, at any time? This is the paradox on which Performance Sources was built.

So why risk it? Because performance art is springing up everywhere, sucking in and inspiring young artists, spreading from art event to festival, everywhere.
Memory, then, becomes the solid ground on which to build.

Transforming into resources and fertile humus what might otherwise end up as rubbish. To propagate and share all this visual and documentary material accumulated since the early days of Le Générateur and elsewhere, and not leave it to stagnate unexplored at the bottom of cupboards and hard drives…

The idea that an archive site for performance art is unfeasible makes us want to grapple with this paradox, trying to conceive a moving form, a horizontal structure, open to other sources, other memories, other places, entirely and uniquely devoted to performance art.
In short, Performance Sources resembles a database with deliberately apparent structures, equipped with a number of navigation tools so that each person can find his or her way around and feed his or her own research and curiosity, while also being tempted to get lost in it.

Show the piping, don’t try to dress up or hide the database itself. Raw. Just as it is. No backstage, no raised stage, no curtain.
Multiply access to content, don’t impose a single navigation path, but allow each surfer to move around according to his or her urgency, habits, mood of the day, need of the moment.

Make browsing fun !