Anna Byskov
- Nombre d’œuvres dans le fonds 3
- Site internet http://www.documentsdartistes.org/artistes/byskov/repro.html
© Bernard Bousquet
Biographie
Née en 1984 à Quito, Equateur, Anna Byskov vit et travaille à Nice. Diplômée de la Villa Arson, elle pratique la vidéo art, performance et la sculpture. Elle utilise son corps dans des actions décalées dans lesquelles le non-sens l’emporte sur la raison, dans l’autodérision, et en incarnant des personnages extravagants et stéréotypés. Dans ses vidéos, elle travaille la question du langage et l’échec de l’expression qu’elle ressent en tant que polyglotte. Elle a exposé et performé partout en France et au niveau international (Suisse, Monaco, Belgique, Danemark, Allemagne, Chine).
Quelques dates
2020 - Rencontre (Dé)contractée, Reactor Festival, Power Station of Art, Shanghai, Chine.
2019 - Flotsam & Jetsam (avec Yvan Etienne), Le Cyclop, Milly-la-Forêt.
2018 -Le Lac, Cabaret Py Verde, Bruxelles.
2016 - Walk on the public site, Genève.
2015 - Gala Dada & Co, Confort moderne, Poitiers.
2013 - Everything is going to be ok, Musée de la chasse et de la nature, Paris.
Les œuvres de Anna Byskov
Sept. 2013
Anna Byskov a posé trois téléviseurs sur le sol : les spectateur·rices, debout et regroupés, peuvent y apercevoir le visage d’une femme en train de parler. Pendant ce temps, l’artiste, vêtue d’une veste et d’une jupe rose, s’assied sur l’un des écrans ; puis elle se promène dans l’espace scénique, en couvrant la moitié de son visage avec une main.
Oct. 2011
Debout au milieu de deux téléviseurs posés au centre de la salle, l’artiste tente de prononcer un mot qui visiblement refuse de sortir de sa bouche. Elle roule en patins à roulettes, effeuille un bouquet de fleurs sur le sol les fleurs, écrit au feutre sur l’écran de télévision. Une autre performeuse - Valentina Traïanova - la rejoint dans sa chorégraphie sur roulettes. Un guitariste électrique rompt de temps à autre cette tension grandissante avec de longs accords stridents. Les actions …
Œuvre collective
Févr. 2011
Sur les docks de Seine de l’Institut de la mode et du design, une musique de boîte de nuit résonne à fond. Trois jeunes femmes vêtues de costumes aux couleurs chatoyantes font la fête, se déhanchent et dansent frénétiquement. Épuisées, elles s’assoient sur une nappe colorée et slave et commencent à boire de la vodka. Un chant russe accompagne leur beuverie. Elles lisent des livres à haute voix ou avec un mégaphone. L’emprise de l’alcool les affecte, leur élocution se ralentit et se détériore. …