Diane Scott a travaillé comme metteuse en scène, des années 1990 aux années 2010, sur des spectacles insolites, singuliers, qui s’affranchissent des canons de l’esthétique contemporaine et qui s’inscrivent dans une conception profondément politique du théâtre. Elle a notamment créé Blanche-Neige à partir de Robert Walser, La mâchoire vous parle (a tribute to H. Müller) et Je commence en raison des événements mais ce n’est pas pour en parler, à partir de Fête de la paix de Hölderlin. Directrice de la compagnie de théâtre Les corps secrets, elle a été en résidence au Centquatre (Paris), à la Fonderie (Le Mans), à Anis-Gras (Arcueil), à Berlin comme lauréate de la Villa Médicis Hors les Murs, à l’Institut français (Programme Hors-les-Murs), et au Théâtre Gérard-Philipe (Saint-Denis).
Docteur en arts, anciennement enseignante à l’université d’Amiens, Diane Scott est rédactrice en chef de Revue Incise. Elle a travaillé sur la notion de théâtre du peuple et développe une réflexions sur les rapports entre théâtre, culture et politique. Critique dramatique, elle a écrit des chroniques dans des revues comme Regards, frictions, Théâtre / Public et Vacarme et elle est l’autrice de Carnet critique, Avignon 2009 (L’Harmattan, 2010), Ruine: Invention d’un objet critique (Amsterdam, Les prairies ordinaires, 2019) et S’adresser à tous (Amsterdam, Les prairies ordinaires, 2021).
Actuellement, Diane Scott exerce la psychanalyse. En 2020, elle a proposé un séminaire au Collège international de philosophie sur les rapports entre psychanalyse et critique.