Biographie

Gilivanka Kedzior, née à Toulouse (31) en 1976, est diplômée de l’Université Toulouse - Jean Jaurès en Histoire de l’Art et en Psychologie.
En 2010, elle entame une collaboration sous le nom de Red Bind. Au travers de performances - souvent participatives -, de vidéos et de photographies, elle analyse la confrontation à l’altérité et son inter-thématique avec des sujets tels que les carcans sociaux, les rapports dominant-dominé, les codes et leur décontextualisation, le genre, ses limites et ses ambiguïtés, le double, les personnages multiples sous une même peau, ou encore l’identité, le statut et l’image de la femme.
Ses œuvres vidéo ont été projetées entre autres au British Film Institute, Londres, Royaume-Uni ; Defibrillator Gallery, Chicago, États-Unis ; In Situ Contemporary Art Foundation, Varsovie, Pologne ; Universidad de la Rioja, Logroño, Espagne ; SAZMANAB Platform for Contemporary Arts, Téhéran, Iran ; Schusev State Museum of Architecture, Moscou, Russie ; MACA Junin - Museo de Arte Contemporáneo Argentino, Buenos Aires, Argentine, et au CAM - Casoria Contemporary Art Museum, Naples, Italie, qui en a également intégré une dans sa collection permanente.
En 2016, elle est invitée à présenter son travail lors de l’International Performance Art Workshop & Symposium, à l’Université de Kurukshetra, en Inde, ainsi qu’à l’ARTA Contemporary Art Institute, à Khorramābād, en Iran.
Depuis 2016, Gilivanka Kedzior développe une recherche plus personnelle dans laquelle photographie, vidéo, installation et performance interrogent l’incommunicabilité et la force des paradoxes.
En 2021, la Direction régionale des affaires culturelles et la Préfecture de la région Occitanie lui attribuent l’Aide individuelle à la création ; elle performe également aux Abattoirs, Musée - FRAC Occitanie Toulouse.

Les œuvres de Gilivanka Kedzior
Oct. 2013
Debout devant un mur, les deux performeuses s’intègrent dans une projection vidéo qui recouvre leur corps. Elles changent progressivement d’allure en enlevant certains de leurs vêtements : sous un large costume blanc, elles portent un costume de latex noir ; un morceau de scotch rouge recouvre leur bouche. S’armant de mitraillettes lumineuses, elles se glissent silencieusement parmi les spectateur·rices en les regardant droit dans les yeux. Il·elles n’arrivent pas toujours à soutenir …