Biographie

Mathilde Monfreux est performeuse, danseuse, chorégraphe. Elle développe une démarche organique, contextuelle, faite de glissements, zooms ou extractions entre des pièces pour le théâtre et des pièces IN SITU.
Son écriture chorégraphique est instinctive, empreinte de son expérience performative du contact-improvisation et du butoh. Son engagement acrobatique et poétique dans le corps et le corps à corps l’amène à collaborer avec des circassiens (Camille Boitel, Laurent Chanel), des chorégraphes (Anja Hempel, Karim Sebbar, Didier Silhol, Anne-Catherine Nicoladzé, Pé Vermeesh), des plasticiens (Rémi Uchéda, Robin Decourcy, et en particulier depuis 2008 avec Elizabeth Saint-Jalmes) et le collectif d’artiste Ici-Même [Grenoble].
Elle est régulièrement invitée en regard extérieur sur des créations où elle participe à l’écriture chorégraphique (Cie Libertivore, Cie LLE, Cie Rouge Elea, Rara Woulib).
Elle nourrit sa fascination pour le corps et ses transformations, ses composants, ses zones de transfert et d’échange, d’un travail de voix. Elle est performeuse cette année dans la pièce sonore “les Pourparlers” d’Anne-Laure Pigache.
Elle donne régulièrement des laboratoires autour de sa démarche artistique et des recherches en cours. Elle participe au développement du Contact-Improvisation depuis plus de 10 ans, en France. A Marseille, avec d’autres artistes, elle co-organise des évènements autour de la pratique du danseur.
Des rencontres marquantes dans son parcours : une immersion à San Francisco et de nombreux stages auprès d’enseignements de Contact-Improvisation (Ray Chung, Daniel Lepkoff, Nancy Stark Smith, Lisa Nelson, Kirstie Simson, Mark Tompkins, Jörg Hassman,…), la pratique du butoh-européen auprès de Richard Cayre, un stage avec Yves-Noël Genot, un autre avec Michel Schweizer, la performance queer américaine.

Les œuvres de Mathilde Monfreux
Oct. 2018
Inspirée par l’ouvrage féministe et multidisciplinaire Sang et stupre au lycée et plus particulièrement du conte La grande ours écrit par Kathy Acker, la performance de Mathilde Monfreux se développe pendant une cinquantaine de minutes. L’œuvre cherche à illustrer la crise identitaire d’un l’ours à l’aide du concept de « contact-improvisation », inventé par Steve Paxton. Dans une semi-obscurité, vide de décors, trois danseur·ses vêtu·es de blanc glissent sur le sol. Les trois corps …
Laurianne Houbey Mandoline Wittlesey Mathilde Monfreux
Oct. 2017
Lorsque la performance débute, François Rossi propose un thème musical qui exploite toutes les possibilités offertes par sa batterie. Parallèlement, les trois performeuses sont en cercle, face à des micros. Chacune développe une tirade autonome qui va du grognement au développement logique, sans interférer avec les autres. Ensuite, elles se séparent de leurs micros et installent une table au centre de la pièce. Chacune à leur tour, elles s’y allongent et les autres l’effleurent, la massent, la …
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