Un parcours initiatique où l’enfermement peut aussi bien être le combat intérieur pour accéder au désir réel. Une jeune fille, une clocharde, une vieille femme, un jeune à capuche, une errance, une apparition, une fée, une sorcière. Des habits qui se superposent, images qui se succèdent, jeu d’apparences et d’identités. Le bruit de la foule. Est-ce qu’on doit s’engager ou s’engager à être heureux ?
Partir d’une maison-ossature en métal qui dessine dans l’espace uniquement les lignes, les contours. Dépouillé des artifices, dans la maison, entre les murs. Dans sa tête, écouter. Ce qui nous retient, ce qui fait la limite. En parallèle de cette danse ancrée dans le corps, parfois radicale, une voix «d’enfant» enregistrée ou en direct qui babille tout ce qui lui passe par la tête, accompagnée par une violoncelliste et des paysages sonores immersifs.

Avec la participation de Sabine Balasse (violoncelle et création sonore) et de David Costé (création sonore).
Durant une trentaine de minutes, Maëlle Faucheur réalise une performance au son du violoncelle de Sabine Balasse, auquel s’ajoute une nappe sonore constituée de babillages d’enfants et différents paysages sonores. Après s’être extirpée à force de contorsions d’une maisonnette en fer forgé recouverte de cellophane, la performeuse évolue dans l’espace et se transforme. Elle incarne tour à tour plusieurs personnages (une jeune fille, une clocharde, une vieille femme, un jeune à capuche, une errance, une apparition, une fée, une sorcière…) qu’elle figure avec quelques objets hétéroclites, tels qu’une bâche transparente, un sweat à capuche bleu, des collants bleus ou une jupe rouge. À travers ces différents personnages, Maëlle Faucheur explore les différents espoirs de bonheur qui marquent et façonnent ces personnages.