François Durif repeint les murs du Générateur. Une pièce sonore diffusée de façon discontinue pendant toute la durée du chantier reprend des fragments de son journal écrit ces dix derniers mois : promenades, performances et autres temps forts de sa résidence.

Pendant deux semaines, François Durif endosse le métier de plâtrier et donne aux murs du Générateur une nouvelle jeunesse. Il les lave, bouche les trous et les aspérités, les repeint entièrement.
Il met en scène ses travaux en installant dans la salle, sur le sol, des bâches, des éponges et des pinceaux à des endroits précis. Tous ces matériaux et ustensiles ne sont pas posés comme dans un chantier normal. Les éponges sont alignées sur une table, à l’instar de véritables œuvres d’art, les bâches sont recouvertes de messages poétiques (tels que « comme si nous pouvions faire autre chose que ce que nous faisons », « imaginer c’est devenir ce qu’on imagine »…), du scotch orange forme des motifs géométriques.
Dans cet espace refait à neuf, François Durif accueille in fine le public pour une conférence-performance dans laquelle il évoque la posture et l’imposture de l’artiste. Il est accompagné par une improvisation sonore et musicale de Jean-Luc Guionnet.