Quel est le dénominateur commun entre un lieu d’art, une maison de retraite, un terrain de pétanque et un cimetière ?
Si vous voulez l’apprendre, François Durif vous entraîne avec lui, en tissant des fils entre des lieux que l’on n’a pas l’habitude d’associer. Pour cela, il s’appuie autant sur son expérience de croquemort repenti que sur ses talents de conteur.

Dans le hall du Générateur, le public se retrouve pour participer à la promenade littéraire de François Durif.
Il a disposé dans la salle plusieurs livres et certaines de ses publications en arc de cercle au sol. En introduction, il décrit d’abord le concept de sa promenade et présente les auteurs qui l’ont inspiré, comme les philosophes Michel Foucault ou Emmanuele Coccia.
Le groupe se dirige ensuite vers le cimetière de Gentilly. Sur le chemin, il·elles s’arrêtent à plusieurs reprises devant des lieux historiques, importants de la ville, comme la maison de retraite du Sacré Coeur, le terrain de pétanque.
L’artiste revient longuement sur son expérience d’employé à l’Autre Rive, une agence parisienne de pompes funèbres, et sur son rapport à la vieillesse. Il lit quelques extraits du journal de David Wojnarowicz, artiste-performeur et activiste contre le Sida dans les années 1980, des extraits du Voyage au bout de la nuit de Céline.