- Dates de représentation 19/10/2012 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Catherine Baÿ
- Participants Béatrice Bailet, Paul-Henri De Baecque, Awa Sissoko, Aurélia Tastet, Virginie Will, Willko, Tito Gordon, Clémence Gross, Caroline Logiou, Armelle Magnant, Patricia Morejón, Christophe Nicod, Laure Pépin, Mari-Ambrym Rossignol
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
-
Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
Hamlet / Pôle emploi est une performance collective. L’œuvre est le résultat d’un atelier de recherche, d’une rencontre entre Catherine Bäy et un groupe de 14 demandeurs d’emploi. Sous la forme d’une installation-performance activée par amateurs et professionnels, le parti-pris de l’œuvre est d’agir sur la réalité plutôt que de la décrire, en proposant à chacun des participants de construire leur propre portrait. L’espace d’expérimentation présente une réflexion sur la quête d’identité, la revendication d’une place perdue, à travers la figure du prince sans royaume Hamlet.
Au centre de l’espace, les corps inertes des 13 participants de l’installation-performance Hamlet / Pôle emploi sont dispersés au sein d’un carré de 64m2, autour duquel le public s’installe progressivement.
L’espace clos est divisé en plusieurs sections faisant directement écho au monde du travail – le secrétariat, la cantine, le pôle emploi, le bureau des patrons, etc. Chaque section est représentée par une couleur différente dans lesquelles sont posés bureaux, chaises de conférences orange, paperboard, tables de réunion rondes et rectangulaires. Les intervenant·es interagissent entre eux en fonction de la couleur du dossard qu’ils portent. Ils incarnent tour à tour des archétypes, celui du patron, de la secrétaire et de l’employé, tous perdus dans la vaste sphère du travail, en constante mutation : Une blonde hystérique, un astronaute rêveur, une Marilyn Monroe morbide, une danseuse de tango en perte de vitesse, un photographe discret, une jeune fille au regard maussade. Leur posture avachie sur leur table ou vautrée au sol est à l’image de leur mental. Ces naufragés contemporains auxquels renvoie le tableau final de cette performance tentent ensemble de reconquérir leur identité.
- Nombre d’œuvres dans le fonds 2