Informations œuvre
  • Dates de représentation 11/10/2014 (Le Générateur)
  • Source Le Générateur
  • Artistes Emily Zuckerman, Anatole Couëty
Informations évènement
Note d’intention

Deux jeunes pousses circassiennes performent ici sur la corde raide. Qu’est-ce que chercher l’impossible : est-ce le désir de vivre dans l’échec constant ou une quête vaine par nature ? Emily Zuckerman et Anatole Couëty revendiquent leur quête de l’incertain. L’un en revisitant le mât chinois (pilier vertical d’origine asiatique), l’autre en jouant de la corde lisse. Tous deux questionnent cet objet métaphorique que représente la corde. Littéralement « boyau », d’après sa signification latine. Que revêt-elle ? Un lien, une frontière, une barrière. Avec Possibilis ou l’inatteignable, vont-ils se risquer à une performance qui ne tient (vraiment) qu’à une corde ?

Notice de l’œuvre

La performance d’Emily Zuckerman est réalisée avec Anatole Couëty, face aux spectateur·rices assis qu’il·elles ont invité·es à se rapprocher les un·es des autres, avant de délimiter les contours du public avec du scotch. Pendant un peu plus d’une heure, il·elles alternent les jeux et les acrobaties, se parlent de temps à autre, s’adressent parfois au public. Un spot de lumière éclatante accompagne leurs différents mouvements. Lors du premier jeu, Emily Zuckerman tient le spot au-dessus de sa tête et se place face au public pendant qu’Anatole Couëty s’éloigne progressivement de son champ de vision en lui demandant si elle le voit. Ensuite, il·elles essayent de déchirer une feuille en deux le plus de fois possible en superposant les morceaux les uns sur les autres. Un autre jeu consiste à mettre le plus de chamallows possible dans sa bouche (à la fin de la performance, l’artiste met les spectateur·rices au défi de faire aussi bien qu’elle). Peu à peu, des mouvements acrobatiques se fondent dans les jeux. Emily Zuckerman monte sur les épaules, les mains, le dos d’Anatole Couëty : leurs corps disent la complicité qui les lie et les limites qu’il·elles cherchent toujours à repousser. Les battements d’un métronome, au tempo de la seconde, accompagnent la représentation.

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Informations images
  • Nombre d’images sélectionnées pour Performance Sources 15
  • Crédits photographes Bernard Bousquet
  • Dates des prises de vues 11/10/2014
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  • Nombre d’œuvres dans le fonds 1
Emily est née à New York en 1987. Depuis son enfance, elle a toujours une passion pour l’art, l’acrobatie, et une éthique “DIY”. Elle a emménagé en Californie à l’âge de 17 ans pour suivre 4 ans d’étude en arts plastiques et sciences cognitif à l’Université de Californie à Berkeley. Après obtention de son diplome, elle a passé 3 ans de plus en Californie pour étudier le mouvement du corps et de la scène. En 2012, elle est parti à Paris pour passer les sélections d’entrée de CFA des Arts du Cirque de l’Académie Fratellini avec une spécialité de la corde aérien. Elle est au courant en sa dernière année de formation.
  • Nombre d’œuvres dans le fonds 1
Né à Rennes en 1991, Anatole Couëty intègre l’Académie Fratellini (Saint-Denis), école nationale supérieure des arts du cirque, en août 2012 après avoir découvert cet art à Stockholm auprès de Valia Beauvieux et passé un an à l’école préparatoire Balthazar (Montpellier). Spécialisé en mât chinois, la danse, et notamment les danses urbaines représentent un élément très important de son identité artistique.
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