- Dates de représentation 11/10/2014 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Emily Zuckerman, Anatole Couëty
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
-
Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance organisée par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
Deux jeunes pousses circassiennes performent ici sur la corde raide. Qu’est-ce que chercher l’impossible : est-ce le désir de vivre dans l’échec constant ou une quête vaine par nature ? Emily Zuckerman et Anatole Couëty revendiquent leur quête de l’incertain. L’un en revisitant le mât chinois (pilier vertical d’origine asiatique), l’autre en jouant de la corde lisse. Tous deux questionnent cet objet métaphorique que représente la corde. Littéralement « boyau », d’après sa signification latine. Que revêt-elle ? Un lien, une frontière, une barrière. Avec Possibilis ou l’inatteignable, vont-ils se risquer à une performance qui ne tient (vraiment) qu’à une corde ?
La performance d’Emily Zuckerman est réalisée avec Anatole Couëty, face aux spectateur·rices assis qu’il·elles ont invité·es à se rapprocher les un·es des autres, avant de délimiter les contours du public avec du scotch. Pendant un peu plus d’une heure, il·elles alternent les jeux et les acrobaties, se parlent de temps à autre, s’adressent parfois au public. Un spot de lumière éclatante accompagne leurs différents mouvements. Lors du premier jeu, Emily Zuckerman tient le spot au-dessus de sa tête et se place face au public pendant qu’Anatole Couëty s’éloigne progressivement de son champ de vision en lui demandant si elle le voit. Ensuite, il·elles essayent de déchirer une feuille en deux le plus de fois possible en superposant les morceaux les uns sur les autres. Un autre jeu consiste à mettre le plus de chamallows possible dans sa bouche (à la fin de la performance, l’artiste met les spectateur·rices au défi de faire aussi bien qu’elle). Peu à peu, des mouvements acrobatiques se fondent dans les jeux. Emily Zuckerman monte sur les épaules, les mains, le dos d’Anatole Couëty : leurs corps disent la complicité qui les lie et les limites qu’il·elles cherchent toujours à repousser. Les battements d’un métronome, au tempo de la seconde, accompagnent la représentation.
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 11/10/2014
- Nombre d’œuvres dans le fonds 1
- Nombre d’œuvres dans le fonds 1