- Dates de représentation 04/10/2014 (Le Générateur), 18/10/2015 (Le Générateur)
- Artistes STRUCTURE-COUPLE
- Artistes invité·e·s Lotus Eddé Khouri, Christophe Macé
- Musique Jean-Luc Guionnet
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance 24h de la pArformance Nuit Blanche Paris 2014
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
En 2014, à l’occasion de la Nuit Blanche Paris.
En 2015, à l’occasion des 24h de la pArformance, format créé par Le Générateur.
À propos des 24h de la pArformance : Quand un artiste rencontre un autre artiste, qu’est-ce qu’ils se racontent ? C’est l’un des enjeux de cette expérience collective que propose cet événement : découvrir des correspondances entre les différents participants, produire des télescopages. Pas de programme préalable, quelque chose qui se construit au fur et à mesure. À cette occasion, Le Générateur demande à une quinzaine d’artistes qui lui sont familiers d’inviter un artiste avec qui ils se sentent des affinités : l’action de l’un obligeant l’autre à se déplacer. Une invitation à sortir de soi.
La lenteur (extrême) – comme moyen d’étirer le temps. Face à face, Lotus Eddé Khouri (danseuse) et Christophe Macé (sculpteur) se laissent plonger dans un état hypnotique provoqué par la mise en boucle d’une bande sonore faite de basses et de phrases scandées. Leurs corps s’éreintent alors, éprouvés par l’indolence de leurs gestes. Un état de grâce qu’il·elle·s revendiquent à travers cette « sculpture chorégraphique ».
« Nous désirons cela : être coupé du monde et être en plein dans le monde ! ».
- Lotus Eddé-Khouri et Christophe Macé
2014
C’est dans une ambiance électrique que les deux performeur·euse·s commencent.
Plongé dans la pénombre, le public découvre Lotus Eddé-Khouri et Christophe Macé dans la lumière blanche et éblouissante de plusieurs néons disposés au sol entre eux. Juché·e·s sur des parpaings, il·elle·s se toisent de toute leur hauteur, vétu·e·s de chemises blanches et de longues jupes de couleur vive (des dhotis indiens).
Le face à face démarre sur le son d’une musique difficilement identifiable au début, et dont on ne perçoit que les infra basses : est-ce du rap, de la musique hardcore ? L’action se développe par la mise en boucle (8 fois de suite) d’un protocole dépouillé : dans une lenteur extrême il·elle·s se baissent vers le sol jusqu’à s’accroupir, puis avec la même lenteur leurs corps se redressent.
De ces actions répétées se dégage une autre lecture, plus précise, plus abstraite. Les deux corps sous nos yeux se transforment, s’épuisent, tremblent et deviennent des sculptures vivantes, tandis que dans la même durée la musique devient progressivement identifiable et puissante.
Le son s’arrête soudain pour laisser la neuvième et dernière boucle se faire en silence.
2015
Pendant les 24h de la pArformance, les deux artistes ont invité les spectateur·rice·s à activer leur dispositif sous forme de battle, selon la partition de Cosy qui était affichée à côté (voir document de travail).
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 04/10/2014
- Nombre d’œuvres dans le fonds 6