“Parfois l’équilibre ce n’est pas grand-chose, et la gravité, j’en fais mon affaire. Ça commence par un élément simple, répété, assemblé, partagé, qui s’entête à construire des figures… Des figures qui génèrent des espaces. On y passe, et l’on y passe du temps. Quelque chose comme l’origine d’un espace : un enclos, un foyer. Mais plus ouvert. Un espace commun ? Un abri perpétuel ! “ Sébastien Gschwind

Dans cet espace si particulier de carrefours et de croisements situé entre La médiathèque et la Maison Doisneau, Sébastien Gschwind met en place une aire de jeux évolutive dans laquelle le public peut s’inscrire. Contempler ou participer à la construction de l’installation Hundred ways to find a way ? Chacun peut choisir.

Sur le parvis de la médiathèque, accompagné par les compositions sonores de François Bianco en live, Sébastien Gschwind construit une installation à partir de tasseaux de bois, de visses et d’une perceuse/visseuse. Il éparpille ses tasseaux de bois un peu partout sur le parvis. L’installation s’étoffe et prend forme au fur et à mesure de la soirée pour créer une haie (d’honneur) en bois. En parallèle, sur une table adjacente, les spectateur.ices peuvent floquer leurs t-shirts avec les pochoirs présents sur place, à l’aide d’une bombe de peinture noire. A la fin de la soirée, les t-shirts sont exposés sur l’installation en bois, permettant à chacun d’échanger son t-shirt avec un autre ou de l’installer dans la structure en bois comme une œuvre.