Une structure gonflable géante en tissu blanc occupe la moitié de l’espace du Générateur.
Ses contours d’une blancheur laiteuse évoquent autant une grotte, une caverne organique, qu’un grossissement extrême d’une bactérie en mouvement. L’objet reste clos et inaccessible mais on devine en transparence les mouvements de plusieurs danseur.se.s qui évoluent à l’intérieur. Seules leurs ombres sont visibles par le public posté à l’extérieur et tout autour de l’objet gonflable.
Pour accompagner les mouvements des performeur·ses, Cyril Leclerc joue en direct à l’aide de cassettes audios et pédales et compose une musique entre field-recording et techno.
Puis, dans un second temps, la voix d’Elizabeth Saint-Jalmes retentit et prononce un discours relatif au corps et à l’identité. Les danseur·ses poursuivent leurs mouvements, dansent seul.e.s ou ensemble, réalisent des portés.
Un travail de lumière autour de la trichromie, réalisé par Cyril Leclerc, envahit peu à peu l’intérieur de la structure gonflable. `
À l’aide d’un marqueur noir, Elizabeth Saint-Jalmes dessine simultanément de multiples flux hybrides sur les parois du ventre de cette baleine blanche appelée Je suis foule je suis floue.