Danseuse, performeuse, Emily Holmes est une artiste qui vit et travaille à Paris.
Parallèlement à un master en Études Théâtrales et une formation en danse contemporaine aux RIDC, Emily Holmes suit deux diplômes universitaires : l’un en danse contemporaine et pratiques somatiques, et l’autre en arts et médiations thérapeutiques.
Elle intervient en institution dans le cadre d’ateliers réguliers, et dans le cadre d’ateliers artistiques auprès de personnes en situation de handicap physique et psychique : le lien à l’autre, l’entrée dans un mouvement collectif, la rencontre et le partage, avec une attention particulière en direction des personnes éloignées ou exclues de la culture ou de la société, occupent une place prépondérante. Le mouvement est la porte d’entrée de sa démarche, et le corps devient l’espace d’expression de tous les possibles, parfois même de l’indicible dans un perpétuel dialogue, hybridations entre références académiques et formes non-conventionnelles.
C’est cette approche qui la pousse à développer plusieurs projets transdisciplinaires : Naïades, Habiter l’espace entre, Identités Remarquables, en collaboration avec des artistes d’autres pratiques : sculpture, vidéo, peinture, musique, création de costumes…
Ses dernières créations en solo, les Manifestes en mouvement, se portent sur le corps contraint par les injonctions sociales portant sur le corps et les rôles sociaux féminins.
Artiste invitée pour les projets Les Protagonistes et L’art rend visible, initiés par la compagnie Winterstory in the Wild Jungle (Sarah Trouche), pour plusieurs éditions du festival La Chambre Verte d’Auteuil (Géraldine Gomez), ou la compagnie Étant Donné dans le cadre du projet Louxor, elle rejoint le collectif WatKaz de 2020 à 2022, et est également membre du collectif du LAP (Laboratoire des Arts de la Performance).