Biographie

Katalin Patkaï a obtenu son diplôme de scénographe à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Elle travaille d’abord comme scénographe auprès des chorégraphes Arco Renz, Marion Ballester et Marie-Jo Faggianelli, puis avec ses propres pièces : Spatialisation sonore pour un danseur (2002), qui soude sa collaboration avec Ugo Dehaes. Elle s’engage dans la danse avec le projet que lui confie le scénographe Pierre Jorge Gonzalez, auprès du chorégraphe Arno Renz au Centre de Danse flamand d’Anne Teresa de Keersmaeker (Rosas). Puis, de sa rencontre avec l’artiste pluridisciplinaire Yves-Noël Genod, naît C’est pas pour les cochons (2009). En 2013, suite à la naissance de ses deux fils, elle entreprend MILF. En 2015, suit Remous, pièce pour les tout petits, elle poursuit avec l’enfance dans la pièce HS de manière plus intimiste avec son propre enfant.
En 2008, Daniel Larrieu remet à Katalin Patkaï le prix SACD du Nouveau talent chorégraphique. Elle est interprète pour les chorégraphes Marie-Jo Faggianelli, Isabelle Esposito, Erika Zueneli, Eric Arnal Burtschy. Elle est diplômée de l’école de Yoga EFAY.
Katalin Patkaï collabore avec le Générateur depuis plus de dix ans, où elle a montré plusieurs de ses pièces et participé à des initiatives collectives comme Les 24h de la parformance en 2015.

Les œuvres de Katalin Patkaï
Mai 2015 – Févr. 2016
Accompagnés par le pianiste-compositeur Christophe Imbs, la chorégraphe et danseuse Katalin Patkaï et son fils Ernesto Boiffier-Patkaï nous font partager leurs échanges et leurs jeux. La performance dure un peu plus de trois quarts d’heure. Le public découvre une succession de tableaux de la vie quotidienne. L’artiste est pieds nus, elle porte une robe rouge ; Ernesto Boiffier-Patkaï a cinq ans et roule parfois en vélo, en cercle tout autour des spectateurs. Des objets familiers …
Oct. 2015
Katalin Patkaï est vêtue d’un soutien-gorge et d’une jupe faite de plusieurs cravates bariolées suspendues à la ceinture. Elle va à la rencontre des spectateur·rices, s’assoit sur leurs genoux et leur noue une cravate autour du cou. Au fur et à mesure de la performance, la surface de sa jupe diminue et laisse apparaître sa nudité.
Janv. 2014
Le public est assis sur des coussins recouverts de peaux de bête. Il est placé en face d’un échafaudage emballé entièrement d’un film plastique noir. La performance débute par son déchirement. Cette action est réalisée par Katalin Patkaï. Métaphore de l’accouchement, la structure métallique - au départ cachée - apparaît petit à petit et révèle à l’intérieur, la présence des trois autres interprètes. Ensuite, dans un rythme de mouvements lents, ponctués d’accélérations, …
Oct. 2013
Un grand échafaudage trône au centre de la salle sur lequel sont accrochés des peluches, des vêtements, des déguisements et des cordes. Vêtues d’un survêtement rose, Katalin Patkai et Justine Bernachon sont assises face à face et sont en train de faire des bulles avec un malabar. Un papier à bulles est étendu entre elles ; elles le font craquer en se rapprochant l’une vers l’autre. Puis elles s’enlacent, jouent, se lèvent, se déshabillent. Elles explorent le corps l’une de l’autre dans des …
Oct. 2009
Plusieurs femmes sont présentes dans l’espace, couchées, debout ou adossées à une table. Vêtues de robes élégantes, elles invitent les spectateur·rices à se déplacer afin de déguster la nourriture dont elles sont partiellement recouvertes. Saumon, jambon, bonbons, dulce de leche sont disposés sur leur dos nus, leurs jambes ou leurs bras et le public s’il le souhaite, peut se servir, lécher, manger ces victuailles.
Janv. 2009
Dans cette performance, Katalin Patkaï interprète le corps d’un rockeur, en imitant les performances scéniques de Jim Morrison et de Kurt Cobain. Dans un premier temps, c’est Jim Morrison qui est invoqué. L’artiste, au centre de la scène, reprend la gestuelle du chanteur des Doors sur le son d’enregistrements de concerts. Elle danse, fait tourner le micro, prend la pose, à genoux, bras ouverts, tête rejetée en arrière et chemise ouverte. Bientôt cela tourne à …