Né à Rome en 1964, vit et travaille à Paris. Alberto Sorbelli est un artiste, metteur en scène, acteur et dessinateur italien. Dans les années 80, il rejoint l’Accademia Nazionale di Danza de Roma.
Il étudie et travaille au Teatro Romolo Valli Reggio et est engagé en tant que danseur au Teatro dell’Opera di Roma sous la direction de Maïa Plissetskaïa.
Il s’installe à Paris en 1986 pour suivre les cours de Peter Goss.
Il entre à l’École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) et obtient son diplôme en 1995.
Encore étudiant en 1994, il est invité à participer à l’Exposition “L’hiver de l’amour” au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, où il sera censuré quelques jours avant le vernissage.
Depuis plus de vingt ans, il vit de ses quatre identités : Le Secrétaire (1990), La Pute (1992), L’Agressé (1996) et Le Fol (1999).
En 1993, étudiant en 3ème année à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, sous la direction d’Yves Michaud, il organise le symposium “Esthétique de la Prostitution” d’une durée de 10h.
En 1994, il réalise sa première tentative de rapport avec un chef d’oeuvre : une action dans le personnage de La Pute devant la Joconde au Musée du Louvre.
En 1997, il décide alors de réaliser un autoportrait intitulée “Tentative de rapport avec un chef d’oeuvre” dans son rôle de La Pute. Cette photographie fera l’objet d’une jurisprudence “Le Cas Sorbelli” étudiée dans les facultés de droit du monde entier. Cette jurisprudence atteste que les droits d’auteurs des artistes de la performance sont reconnus pour la première fois par les magistrats de la Cour d’Appel.
En 1998, il se met en scène dans le rôle de L’Agressé au Musée Guggenheim de Manhattan. Il sera arrêté, mis en prison, et traduit devant la Cour.
En 1999, il réitère et se met en scène dans le rôle de L’Agressé à la Biennale de Venise.
En 2003, il met en scène la pièce de théâtre “l’Esthétique de la Spéculation” à la Ménagerie de Verre.
En 2004, il met en scène “la Tragedia con Intervallo” aux Laboratoires d’Aubervilliers.
Depuis 2011, il présente régulièrement des oeuvres monumentales au Générateur avec “L'Esthétique de la Folie” (2011), et plusieurs Bals Rêvés (2013, 2014, 2015, 2016, 2018 et 2019).