

- Dates de représentation 20/10/2019 (Le Générateur)
- Artistes Alberto Sorbelli
- Artistes invité·e·s Adrien Madinier, Alessia Siniscalchi, Anaïs Ang, Anne Dreyfus, Barbara Gay, Caroline Bravo, Clara Chrétien, Damien Dos Santos, Daniele Marranca, David Noir, Deed Julius, Éléonore Duhennois, Eve Zandi, François Levy, Giulia De Sia, Guillaume Victor Pujebet, DjREÏNE, Jean-Baptiste Cautain, Jérôme Cusin, Judith Cahen, Julie Meilleur, Julien Haguenauer, Juliette De Ribaucourt, Kamilla Sani Gabdulina, La Casaforte S.B, Laura Ben Ami, Lea Dasenka, Le Sycomore, Linda Branco, Linda Suk, Lisa Casazza, Marina Glorian, Nadia Vadori-Gauthier, Nina Ayachi, Raphaële Dupire, Remy Louchart, Ruben Badinter, Salomé Dugraindelorge, Sarah Aguilar, SKALL, Sophia El Mokhtar, Sophie Pariente, Victor Inisan, William Below, Xavier Paladian, Yann Vero, Zoé Guillemaud
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
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Contexte
Oeuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, initié par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
Se souvenir qu’à ses origines, l’opéra était une fête sensuelle presque érotique, Alberto Sorbelli en sait quelque chose, lui qui reste profondément attaché à sa forme populaire, bruyante, vivante, grouillante.
Wagner tue l’Opéra en 1876, Alberto Sorbelli, refusant ce crime, donne vie au Bal rêvé. “Il a fallu que la lumière s’éteigne, il a fallu une nuit sensible et silencieuse, forcément silencieuse, s’empare de la salle pour que le théâtre cesse d’être une fête et redevienne liturgique, sacré, lamentablement croyant. Le spectateur, momifié par ce ténébreux rituel, ne peut plus rien faire. Il ne peut plus parler, manger, hurler, faire l’amour, jouer aux cartes, converser d’autre chose. Il est totalement requis, forcé de s’absenter à lui-même, forcé de croire à ce monde de pacotille, boursouflé de gestes et de mots”.
-François Levy
À l’écoute du bal rêvé s’inscrit dans la continuité de la série des Bals rêvés, mis en scène par Alberto Sorbelli depuis 2013. Il s’agit d’une œuvre performative en trois actes qui célèbre la rencontre entre les arts et le public. L’espace du Générateur est divisé en deux parties par un grand rideau de scène.
Le premier espace est plongé dans une lumière sombre et bleutée, l’inscription “Le Bal Rêvé” est projeté sur l’un des murs. Cet espace symbolise la mort de l’Opera avec la présence de la Cie Le Sycomore et l’adaptation de leur pièce “Au revoir mon amour”.
Le second espace est plongé dans une lumière rouge et symbolise l’Opera avant Wagner, l’ambiance y est festive. Un groupe de plusieurs performeur·ses” Les diablesses “ pour certain·es nu·es, accompagnent dans ses déplacements et son jeu une chanteuse lyrique. Il·elles dansent sur une longue estrade au son d’une musique électronique jouée par Dj Reïne et Julien Haguenauer.
Régulièrement, des performances ont lieu, parfois simultanément. Un homme pousse une brouette dans laquelle sont disposées des bouteilles de champagne et des flûtes. Le performeur Deed Julius, nu, avec une cape rouge et des cornes de diable, déambule dans la salle. Comme lors de Atteindre le Bal rêvé en 2015, SKALL est présent en continu pendant toute la durée du Bal. SKALL danse avec de multiples rouleaux de films étirables rouges. Il les tend dans l’espace et autour de lui. Il les emmêle, les enchevêtre. Au fur et à mesure, cet amas de plastique s’agrandit. Le public l’attrape, joue et danse avec de façon de plus en plus frénétique. David Noir incarne avec humour une Reine de la Nuit grotesque et macabre. Il traine un ampli sur un chariot pour diffuser son chant célèbre.
Nadia Vadori-Gauthier accompagné de Damien Dos Santos réalisent une performance chorégraphique en continu au sein du Bal Rêvé, jouant avec les différents objets, matériaux et participants présents.
Parmi les spectateur·rices, Natalia Bacalov et Martin Sevrin, dans un moment “creux” de l’évènement improvisent leur morceau et relancent la soirée grâce à leur musique. Il·elles sont connu·es aujourd’hui sous le nom de groupe “Blivio”.
Derrière le rideau, à l’écart du premier espace, l’ambiance est plus intimiste. Une table de poker est installée, à laquelle les participant·es peuvent se joindre.
- Nombre d’œuvres dans le fonds 17
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Adrien Madinier1
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Alessia Siniscalchi5
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Anaïs Ang1
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Anne Dreyfus9
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Barbara Gay1
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Caroline Bravo2
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Clara Chrétien1
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Damien Dos Santos6
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Daniele Marranca1
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David Noir25
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Deed Julius14
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Éléonore Duhennois1
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Eve Zandi1
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François Levy2
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Giulia De Sia1
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Guillaume Victor Pujebet1
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DjREÏNE6
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Jean-Baptiste Cautain1
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Jérôme Cusin4
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Judith Cahen1
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Julie Meilleur1
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Julien Haguenauer11
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Juliette De Ribaucourt1
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Kamilla Sani Gabdulina1
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La Casaforte S.B1
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Laura Ben Ami1
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Lea Dasenka2
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Le Sycomore1
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Linda Branco1
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Linda Suk1
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Lisa Casazza1
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Marina Glorian1
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Nadia Vadori-Gauthier8
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Nina Ayachi1
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Raphaële Dupire1
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Remy Louchart2
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Ruben Badinter1
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Salomé Dugraindelorge1
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Sarah Aguilar1
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SKALL13
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Sophia El Mokhtar2
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Sophie Pariente1
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Victor Inisan1
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William Below3
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Xavier Paladian1
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Yann Vero1
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Zoé Guillemaud1