- Dates de représentation 18/11/2018 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Alberto Sorbelli
- Artistes invité·e·s Philippe Berodot, Julien Haguenauer, Deed Julius, François Levy, Miss LNI, Alessia Siniscalchi, Ismaera Takeo Ishii, Victor Inisan
- Autres artistes Lea Dasenka, Le Sycomore
- Réalisateurs et chefs opérateurs William Below, Jérôme Cusin
Wagner tue l’Opera en 1876, Alberto Sorbelli refusant ce crime, donne vie à ce cinquième Bal Rêvé intitulé À l’écoute du bal rêvé.
« Il a fallu que la lumière s’éteigne, il a fallu qu’une nuit sensible et silencieuse, forcément silencieuse, s’empare de la salle pour que le théâtre cesse d’être une fête et redevienne liturgique, sacré, lamentablement croyant. Le spectateur, momifié par ce ténébreux rituel, ne peut plus rien faire. Il ne peut plus parler, manger, hurler, faire l’amour, jouer aux cartes, converser d’autre chose. Il est totalement requis, forcé de s’absenter à lui-même, forcé de croire à ce monde de pacotille, boursouflé de gestes et de mots… »
- François Lévy
À l’écoute du bal rêvé se différencie des formes précédentes. Alberto Sorbelli met en scène une conférence-performée de François Levy et convoque également Victor Inisan et sa compagnie de théâtre Le Sycomore avec une partie adaptée de leur spectacle Au revoir mon amour avec la participation de Nina Ayachi, Ruben Badinter, Jean-Baptiste Cautain, Clara Chrétien, Juliette De Ribaucourt, Giulia de Sia, Salomé Dugraindelorge, Zoé Guillemaud, Adrien Madinier.
Cette performance narrative invite le·a spectateur·rice à la rencontre de Louis, décidé à mourir le soir même. Louis fait ses adieux à ses proches, joués en partie par les spectateur·rices, avant de quitter le monde concret en faisant mourir les sept parties de son esprit, incarnés par des comédien·nes. Cette performance parvient à poétiser l’une des étapes les plus fondatrice de la vie : la mort.
L’auteur François Levy décrit l’opéra comme un langage européen du XVIIème et XVIIIème siècle et se vivait comme une fête en s’appuyant sur son texte “L’Europe de l’Opéra”. Il poursuit son récit par le rappel du célèbre texte de Nietzsche “Le Cas Wagner”. Simultanément, dans une lumière bleutée et sombre, des performeur·euse·s, chanteuse, incarnent des divinités dansantes comme Junon, Minerve, Eurydice incarnées par Miss LNI, Philippe Berodot, Alessia Siniscalchi, etc. Il·elle·s s’inspirent plus ou moins directement de certaines scènes décrites par le conférencier.
- Nombre d’œuvres dans le fonds 19
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Philippe Berodot2
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Julien Haguenauer17
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Deed Julius26
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François Levy2
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Miss LNI3
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Alessia Siniscalchi5
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Ismaera Takeo Ishii7
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Victor Inisan2