“ Âmes dansantes ou diaboliques, animaux contemplatifs ou sauvages, chœurs et tragédiens, architectes de l’espace ou de la lumière, grands ermites ou voyageurs en fuite, arrêtez vos efforts, vos inquiétudes, quand bien même la joie n’existe pas, le jeu existe. Au Bal Rêvé nous jouons tous ensemble et William Below​ tourne ce Film avec vous “.

• Alberto Sorbelli

• Alberto Sorbelli entraîne chaque visiteur dans un monde suspendu, hors du temps et pourtant bien réel où toutes les énergies se trouvent réunies. Une magie s’opère, il y a transcendance, le théâtre disparaît et la sublimation de la vie s’incarne dans chaque mouvement, chaque corps, chaque voix…
  La fête, plus que le théâtre, est le miroir d’une vie, de votre vie, de toute la vie. Concentration de l’essentiel : le Jeu ? Le Rythme ? La Beauté ? La Tragédie ? Jouer, rythmer et ritualiser la tragédie pour en goûter la beauté.
  Au moment de la transfiguration de notre tragédie, intime ou collective en beauté, on prend profondément conscience de notre existence et c’est ça le moment de La Fête.

Cette quatrième édition du Bal rêvé se déroule entre 13h et 1h du matin.
A l’instar des éditions précédentes, des stands installés dans l’espace du Générateur proposent des activités en continu : massages, méditation, voyance, tarot, poker, karaté, boxe, ainsi qu’un bar tenu par l’association des commerçants ActiG. L’inscription Le Bal rêvé est projetée en bleu sur un mur. Une installation de Sébastien Gschwind se construit pendant toute la durée de la performance mêlant structure en bois et éléments végétaux.
Plusieurs animations s’enchaînent au cours de l’événement : un concert de Giani Caserotto et , des Spicy Cheese et des DJ set de Julien Haguenauer et David Télévision. Des performances émaillent l’après-midi et la soirée. Parmi celles-ci, David Noir, vêtu d’un kimono japonais et le visage grimé en créature inquiétante, chante.
De son côté, Éléonore Didier apparaît au début du Bal rêvé toute de blanc vêtue, elle propose au public sa performance “Le Bal Yogique”. Elle invite le public à participer à une expérience collective et physique qui s’inspire de sa pratique de yoga. Dans une certaine pénombre, un groupe se forme et marche en cercle en suivant les instructions de l’artiste. Chacun se concentre, l’ambiance est de plus en plus calme et apaisée. Chacun finalement s’allonge au sol dans une configuration ordonnée par Éléonore Didier. Simultanément aux autres actions en cours, une séance de relaxation se met en place pendant une quinzaine de minutes.
SKALL, quant à lui, porte sur sa tête un nœud lumineux et un short à dentelles rose. Des créatures hybrides et des animaux sauvages évoluent dans l’espace. Il se déplace au gré des actions en cours, au milieu du public et des autres artistes. Affublé de longues guirlandes lumineuses, il éclaire le jeu des autres quand la pénombre se fait plus dense.
Un grand banquet est organisé et rassemble les convives dans une grande tablée disposée en U. Le banquet est couronné par un gâteau d’anniversaire pour fêter les 10 ans du Générateur. Monsieur K. monte sur une des tables, se déplace en chantant tel un meneur de revue.
Tout au long de ce bal rêvé, un film est tourné par William Below, Paul Le Guyader, Benoît Calpe, Simon Cornevin​ et Jérôme Cusin.