David Noir :
Il est déguisé en souris, équipé d’un bâton d’aveugle et d’une boîte sur laquelle est écrit « mort aux artistes » (en réponse à la mort-aux-rats). D’une voix aiguë, il critique les artistes qui n’ont pas réussi à sauver le monde.
Sarah Cassenti, avec Nancy Caramello, Soline de Warren et Céline Paul : “2,3, 4 soleils” :
Sarah Cassenti apparait en t-shirt blanc, en culotte avec des genouillères. Plusieurs autres performeuses, nues, s’allongent et évoluent librement sur une grande surface de papier blanc de 11m où sont disposés des minis-objets d’apparence organique, sculptures de Sarah Cassenti. Cette dernière trace le contour de leurs corps à la peinture rouge alors qu’elles se déplacent lentement sur le papier.
“Je peins le contour de leur corps. Lorsque je me tourne et me dirige vers une autre, mes complices poursuivent leurs mouvements, je poursuis le détourage de leurs gestes qui se posent, mes chaussures ont un embout en tissu, le talon est imbibé d’encre. Le public suit mes gestes, le public se répand, coule autour de nous.”
Deed Julius & Olivier Chebab :
Ils sont tous les deux juchés sur des patins à roulettes, Deed Julius a un globe sur le dos et sur le dos d’Olivier Chebab, plusieurs sacs poubelles sont accrochés. Ils se gonflent quand il patine. Les deux performeurs discourent tous les deux dans leurs micros sur un texte d’Olivier Chebab intitulé “Big bang”.
Bernard Bousquet, Anna Ten et Louis Labadens :
Bernard Bousquet habille de toiles peintes sur du papier kraft les deux performeur·se·s Louis Labadens et Anna Ten. Il les revêt de capes, de jupes, de chapeaux… Affublé·e·s de ces oeuvres plastiques, Il·elles circulent nu·e·s dans l’espace au milieu des autres performances en cours. À la fin de cette déambulation, ils·elles se réunissent à nouveau et Bernard Bousquet brûle plusieurs de ses productions peintes.
Nadia Vadori-Gauthier & Margaux Amoros, “Nos parts informulées” :
Les deux femmes dansent en duo devant un canapé jaune. Elles sont vêtues en noir, avec des talons hauts, elles mettent des vinyles sur un tourne-disque disposé à côté d’elles.
Delphine Sandoz :
Habillée en noir, Delphine Sandoz exposent les dessins de sa fille qui s’est suicidée à l’âge de 16 ans. Elle les pose sur le sol et invite le public à venir les regarder.
Biño Sauitvzy et 10 apprentis de l’Académie Fratellini : Rémi Bolard, Camille Bontout, Ephraïm Gacon-Douard, Pierre-Maël Gourvennec, Valentino Martinetti, Riccardo Pedri, Anniina Peltovako, Gal Zdafee et Lorette Sauvet.
Les apprenti·e·s de l’académie Fratellini réalisent une chorégraphie avec des lampes torches, devant lesquelles il·elles font des grimaces. Puis, plusieurs d’entre eux·elles montent sur l’échafaudage et réalisent des portés très longs, pendus par les bras. Vêtu·e·s de grands manteaux, les apprenti·e·s font rebiquer le bas des vestes avec leurs mains dans leurs poches. Il·elles sont doté·e·s de talons hauts. Puis il·elles imitent des rixes mais de façon cycliques et chorégraphiées.
Alberto Sorbelli :
Vêtu d’un peignoir et d’un turban, il intervient régulièrement dans les performances des autres. Il commente la performance de Delphine Sandoz, imite les étudiant·e·s de l’académie Fratellini…
Structure-Couple (Lotus Eddé-Khouri et Christophe Macé) :
Les deux performeur·euse·s sont assis·e·s sur des socles en bois placés à côté d’un ampli de guitare. Il·elles enfilent des lunettes de plongée et tremblent comme des marteaux-piqueurs.
Cyril Leclerc :
Doté d’une casquette, le performeur est à genoux devant son matériel sonore, posé sur deux ou trois boîtes de pizzas vides. Il fait différents sons avec sa voix mais le·la spectateur·rice peut distinguer le mot « margherita » parmi les sons.
Dans un second temps, Cyril Leclerc joue d’un dispositif DIY noise pour accompagner une action de Bernard Bousquet et Anna Ten.
Élizabeth Saint-Jalmes, “Intercesseur” :
L’artiste met en jeu une créature qui propose au public une relation à un aliment doté d’une forte charge symbolique. Pour Show your [ frasq ] la créature dessine en live les performeur·euse·s et le public et dévore ses dessins tout juste terminés. La performeuse joue également du cor de chasse et déambule dans l’espace.
Thomas Laroppe :
Régulièrement, l’artiste baisse son pantalon et défèque des pièces d’or.
Sonia Codhant, MÊME PAS MÂLE ! (ou TOU.TE.S ME SHOOT) :
Vêtue d’un chapeau noir et d’un costume d’homme et d’une chemise où l’on peut lire l’inscription “Même pas mal”, l’artiste se balade dans l’espace et joue son assassinat sur la chanson I am a man you don’t meet everyday du groupe The Pogues. Elle travaille ainsi sur une action produite à sa demande par un membre du public.
Protocole : Tendre un revolver factice à un homme afin qu’il me vise en silence pendant une courte plage musicale. Qu’il me tire dessus au signal audio d’un coup de feu. Que je m’écroule consécutivement en éclatant une capsule de faux sang présente dans ma bouche.
Direction de la recherche : Que fait un individu avec une arme, même fictive, entre les mains, une fois effectué le geste de tuer ? La répétition de l’action (il s’agit en effet de « mourir » à plusieurs reprises pendant la même soirée) facilite-t-elle la participation du public ? Un meurtre en public et à répétition, aussi factice soit-il, vaut-il validation du geste ?
Adrien Solis :
Il est vêtu d’un pantalon noir, il est en quelque sorte le maître de cérémonie de la soirée.
Lorette Sauvet :
Nue et recroquevillée sur elle-même, elle est installée sur un socle et imite une statue.
<- Interactions ->
Nadia Vadori-Gauthier et David Noir :
Les deux artistes imitent un couple amoureux, alors que David Noir est toujours costumé en souris. Il·elles sont tous les deux allongé·e·s parallèlement, David Noir sur le canapé et Nadia Vadori-Gauthier sur le sol. Il s’agit de la Minute de Danse par jour #1166.
