Un vitrier fait irruption dans l’espace du Générateur. Sa déambulation silencieuse est progressivement perturbée par l’univers électronique de la musicienne Sig Valax. Ses nappes sonores se mêlent au discours scandé du performeur écrivain François DURIF. Une joute, un jeu : « on ne travaille pas ensemble, on travaille entre les deux. »

Les spectateur·rices sont assis·es en cercle autour de l’espace scénique, éclairé par un cercle de lumière.
Plusieurs feuilles de papier imprimées et des livres sont étalé·es au sol, dans ce cercle lumineux. Le reste de la salle est plongé dans une lumière rose. Sur un mur est projeté un film qui rappelle un parcours de François Durif dans Bruxelles, portant sur son dos plusieurs plaques de verre de couleur. Les vitres visibles dans le film sont présentes dans l’espace scénique de la performance. Elles sont réunies et attachées à un diable (brouette).
François Durif porte une combinaison grise, la tenue de travail d’un vitrier : Il lit Le Mauvais Vitrier, un poème en prose de Baudelaire, puis le commente. Il lit ensuite un extrait du journal de David Wojnarowicz, artiste-performeur et activiste contre le Sida dans les années 1980. Le performeur dépose alors ses plaques de verre sur le sol en les détachant les unes des autres.
Il s’empare d’une vitre bleue en expliquant le processus de conception d’un vitrail.
Enfin, il lit plusieurs autres extraits de textes de sa bibliothèque personnelle.
Tout au long de la performance, François Durif est accompagné par Sigolène Valax (musique électronique).