Des images qui vous collent à la peau.
Geometric Youth, projet évolutif, pose le tatouage comme marque identitaire. Pour Frédéric X Liwer, ce dernier est devenu une métaphore de l’expression d’une certaine unicité, même si le projet de devenir unique contient toujours un risque : celui de se retrouver malgré tout mêlé à la masse.

Au fond de la salle sont assis face à face, deux tatoueurs, chacun sur un tabouret, leur pantalon baissé jusqu’aux chevilles… En miroir, ils commencent à se tatouer mutuellement la même partie du corps, le bas de la cuisse gauche, avec pour seuls bruits les vrombissements de l’appareil et les mouvements de la salle.
Comme un moment banal, concentrés sur leur réalisation technique, ils agissent de façon extrêmement précise tout en gardant un visage stoïque. Leurs gestes sont coordonnés, presque totalement symétriques. Une fois le tatouage fait, ils échangent un regard entendu, se lèvent, remettent leur pantalon et s’éloignent sous les applaudissements.