- Dates de représentation 11/10/2014 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Maéva Croissant
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
«Dans l’attente de quelque chose. Derrière cette attente, il y a l’espérance. Seuls, nous cherchons l’accord de l’Autre. Mes muscles sont fatigués, mais il faut que je coure.»
Pour l’artiste, c’est la question du regard de l’Autre derrière l’écran qui l’intrigue. Comment « faire corps » avec (c)ses compléments, comment « faire corps » avec cette technologie « mécanique ».
Maeva Croissant explore ici les dimensions performatives et la nature du lien social engendré par les réseaux sociaux. Entre projections sur écran et présence physique, les mots s’entremêlent, se croisent, se visionnent sur les murs. Ils jouent à se lire sur la peau, sur des papiers, sur la machine-ordinateur et se transforment en une course tactile et palpable entre écoutes, lectures et actes.
Elle est là, accroupie face à son ordinateur posé au sol. Dans la pénombre on la devine. Elle lance une image. C’est un texte, elle le lit alors à haute voix. Elle lance une vidéo d’un tatouage et on comprend qu’elle l’a réalisé sur elle. Elle se déplace dans le public et délicatement remonte son pantalon pour présenter comme une offrande ce tatouage qu’elle a sur sa cuisse. Le temps est suspendu.
Elle replonge dans son texte. Il parle de course, de fuite, d’échappée. Elle invite le public à s’engager dans une course ; petit à petit un groupe se forme et court avec elle tout autour de la salle. L’énergie de leur course enveloppe le public resté assis. La fatigue arrive et un calme naturel se crée. Sa performance est finie.
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 11/10/2014
- Nombre d’œuvres dans le fonds 6