- Dates de représentation 12/10/2014 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Odonchimeg Davaadorj
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
«”Si le souvenir, c’est la présence invisible, alors je me souviens…*»
« J’utilise l’écriture (la poésie) comme une ligne de mémoire que je couds avec mes mots sur les pages d’un vieil album du temps. Je veux faire de la poésie une matière modelable, qu’il est possible de mettre en mouvement dans l’espace, en ajoutant des gestes, des voix, les éléments d’un décor pour enrayer l’oubli. » Odonchimeg Davaadorj
Au sol, un tissu blanc, du sable, deux bougies, des ciseaux, un marteau et trois roses. Odonchimeg Davaadorj arrive vêtue de noir et enfile un pardessus d’un pays lointain. Elle pose un drap blanc sur son visage. Tantôt à genoux, tantôt debout, elle se trouve dans un halo de lumière qui laisse les spectateur·rices dans l’ombre.
Elle récite des poèmes qui parlent de la mémoire et de l’oubli : le « je » est au centre de ses phrases. Le ton de sa voix est à la fois affirmatif et interrogateur, comme si elle attendait une réponse auprès des spectateur·rices. Elle émiette, déchire et broie contre son corps, tous les objets disposés devant elle. Une jeune femme s’approche et accompagne ses actions d’un chant traditionnel mongole. Une performance-rituel, empreinte de mysticisme et d’une poésie venue d’un monde lointain.
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 12/10/2014
- Nombre d’œuvres dans le fonds 1