- Dates de représentation 10/10/2020 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Claire Faugouin
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance Show your [ frasq ]
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
Claire Fagouin propose une performance dans laquelle elle s’intéresse à la pensée magique qui entoure les femmes tant dans la culture occidentale que dans notre vie quotidienne. Elle est tour à tour bonne fée ou sorcière, mère ou salope. Elle incarne la Fata Morgana pour inventer des prédictions, des incantations surréalistes, récolter des mirages et en dissiper pour en proposer de nouveaux aux curieux et curieuses qui voudront bien se perdre en mer.
Une table recouverte d’une nappe blanche est disposée au centre de l’espace. Claire Faugouin incarne une Fée Morgane ivre. Allongée sur la table, vêtue d’une robe noire, d’un chapeau de fée rose la performeuse est endormie tout en tenant une bouteille à la main. Un fond sonore diffuse des bruits réguliers de vagues.
L’artiste ronfle bruyamment. Elle est visiblement en train de rêver mais elle tient cependant un discours décousu. Elle tombe soudain de la table. Elle s’adresse alors au public et demande à chaque spectateur·rice son nom. Elle leur propose ensuite d’écrire sur une feuille de papier une histoire personnelle qui les a aidées, tout en maniant un petit bâton de pluie, dont le bruit se synchronise avec celui des vagues. Elle lit ensuite les histoires de spectateur·rices volontaires.
Claire Faugouin installe un pupitre au centre de l’espace. Elle lit un récit qui s’inspire directement de La Belle au Bois Dormant. Le texte reprend les codes formels du conte – avec la formule « Il était une fois », l’usage du passé simple. Le texte se transforme peu à peu en manifeste contre la misogynie et la société patriarcale, au son d’une musique électronique dont l’intensité augmente de manière crescendo. À la fin de la lecture, la salle du Générateur s’assombrit et des lumières multicolores sont diffusées, recréant une ambiance de discothèque. La musique s’arrête brusquement.
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 10/10/2020
- Nombre d’œuvres dans le fonds 17