- Dates de représentation 10/10/2010 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Viviana Moin
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
Voyager. Et recommencer toujours par divers moyens. Besoin de voir ce qui il y a de l’autre côté, derrière les choses, derrière les gens, derrière la peau, cette limite qu’il nous faudra franchir pour ne plus être soi et devenir un autre. Assister à une transformation.
« Avec “Madame Gonzales au piano”, il y a un besoin de voir ce qui il y a de l’autre coté, derrière les choses, derrière les gens, derrière la peau, cette limite qu’il nous faudra franchir pour ne plus être soi et devenir un autre. Assister à une transformation.»
Viviana Moin arrive dans la salle sur une musique classique (piano). Elle s’installe dans le cercle de lumière autour duquel sont installés les spectateur·rices. Elle est affublée d’une parure qui laisse apparaître son corps presque nu. Ce costume est constitué de centaines d’éponges métalliques d’où partent des tresses qui descendent jusqu’aux pieds et qui s’enroulent autour des bras. Elle porte aussi un faux-cul impressionnant. Elle explique le déroulement de sa performance dans un récit plutôt déconstruit et décousu qui mélange sa naissance à Buenos Aires, ses leçons de piano et la présence d’extraterrestres. Elle entame ensuite une danse énergique, incarnée, puissante, à la limite de la transe. L’artiste passe, se faufile parmi les spectateur·rices. Ses mouvements lui font perdre la quasi-totalité de son costume. Viviana Moin se métamorphose et emporte le public dans un voyage intime, oral et déjanté.
- Nombre d’œuvres dans le fonds 3