Vent d’est au Générateur par la présence de l’artiste croate Zlatko Kopljar. Dans K5, l’installation-performance activée par le corps de l’artiste, questionne la place du spectateur et par extension sa condition marginale au sein d’une société consumériste et libérale.
La projection de Love Shot sur un des murs du Générateur conclura l’action de l’artiste.

Au déclenchement d’un bruit strident, Zlatko Kopljar se couche à plat ventre au sol sur un drap, les deux mains sur la tête, maintenant ses oreilles entre ses mains pour lutter contre le bruit diffusé par deux grands haut-parleurs. Il reste de longues minutes dans cette position, comme pour se protéger de quelque chose. La salle est plongée dans le noir, seul un halo lumineux éclaire le performeur. Il se coupe ainsi de toute interaction et le public, déstabilisé, ne sait que faire : rester ou partir ? À la fin de la performance, le performeur se lève et s’enfuit.