- Dates de représentation 15/10/2017 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Maria José Arjona
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
-
Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
Dans le cadre de l’Année France-Colombie 2017.
María José Arjona s’inspire du récit « Les ruines circulaires » de Jorge Luis Borges, dans lequel le corps apparaît dans deux espaces ou états différents et ceux-ci peuvent être décrits grâce au temps actif dans un même lieu. L’action de María José pour FRASQ 2017 incarne la possibilité de penser à une autre vie, celle présente entre deux temps : celui de la chute et celui de la récupération. Les écroulements de Maria José se détachent d’un mouvement involontaire du corps, sa précipitation délibérée évoque un rapport métaphorique entre la chute et ses fonctions. Comme dans le Butô, où la chute est appréhendée comme un mouvement organique de forme circulaire, le corps qui se relève de sa propre mort permet de précipiter la vie à partir d’une autre dimension.
Maria José Arjona, habillée en noir, est perchée sur une petite estrade carrée en bois, placée sous un halo lumineux. Elle fait le tour de l’estrade, en équilibre sur la bordure. Peu à peu les spectateur·rices entrent dans la salle. À partir de ce moment, la performeuse chute à chaque fois qu’un nouvel arrivant arrive, puis se récupère et poursuit son chemin d’équilibriste. Durant quatre heures, Maria José Arjona va engager son corps dans un cycle de chutes, inspiré par la conception du théâtre butô : la chute comme mouvement organique de forme circulaire (notamment entre mort et vie). Elle confronte son corps à une épreuve d’équilibre, d’endurance et de résistance physique. Chaque son produit lors de la chute et de la relève est enregistré, reproduit et amplifié. Il est ainsi inclus dans un cycle infini de liaison des contraires.
- Nombre d’œuvres dans le fonds 1