- Dates de représentation 13/09/2018 (Centre d'art contemporain d'Ivry - le Crédac)
- Source Crédac
- Artistes Gwendal Coulon
- Commissaires Jany Lauga
djordjevic décortique les codes du concert tout en s’abandonnant à la jouissance adolescente du groupie. Personnage incarné par l’artiste Gwendal Coulon, musicien ambianceur, il présente un spectacle endiablé de tubes joués en playback et de reprises détournées. Le tout pimpé de gadgets sous les spotlights stroboscopiques. Naïveté grotesque, contrefaçons, plaisanteries jusqu’au-boutistes sont autant de provocations aux attentes du public. La performance convoque des gestes scéniques : playback, citation, théâtralisation et humour sont les outils d’une recherche sur l’évènement « concert », ses codes, son esthétique et son contexte. Détournement, adolescent dans sa chambre, mise en scène de l’échec, mise en scène de la condition de l’artiste, théâtralisation du karaoké et de la musique mainstream sont autant de codes dont Gwendal Coulon (se) joue dans cette performance.
Performance qui prend la forme d’un concert. Environ 40 minutes.
L’artiste est seul en scène, il y a un dispositif sonore composé d’enceintes, d’une guitare électrique, d’un synthétiseur ainsi que d’un micro pour la voix. La performance est une succession de moments/situations allant de 30 secondes à 4 minutes. Chansons originales composées et interprétées par l’artiste + reprises sous forme de samples de certains styles musicaux issus de la pop culture et de la musique « mainstream » (ex : Titanium de Sia et David Guetta, Quelqu’un m’a dit de Carla Bruni, Still Waiting de Sum41).
La performance, essentiellement destinée à un public francophone a été en partie traduite en anglais et en japonais pour l’occasion. Certaines paroles des chansons étaient écrites en idéogrammes (kanji) sur feuilles A4 et disposées sur un pupitre.
- Crédits réalisateur·rice Sébastien Martins
- Crédits monteur·euse Sébastien Martins
- Date de captation 13/09/2018
- Nombre d’œuvres dans le fonds 1