Faire rêver, c’est un métier explore les liens qui unissent et opposent les arts visuels et les artifices du spectacle vivant. Par des références afférentes à la culture populaire et à l’enchaînement d’actions féériques, bureaucratiques ou burlesques, la performance de Florent Audoye est l’aboutissement de recherches transversales liées au travail, à l’administration, à la hiérarchie et à la question du genre.

Au Générateur, une vidéo en direct retransmet en direct l’arrivée de l’artiste à la gare RER de Gentilly. Habillé comme le personnage d’Elsa de La Reine des neiges et accompagné d’une partie du public venu l’attendre, il va au supermarché puis se rend dans la salle. Là, il recrée l’action d’une figurante de parc d’attraction et salue le public sur la musique du film Disney.
Après un temps intermédiaire où il danse sur une musique électronique, Florent Audoye, désormais en costume, donne des indications à deux assistants qui mettent en place une table et une chaise. Pendant qu’une vidéo montre une session de coaching d’employés, il monte sur le bureau et fait différentes figures. Rassis sur la chaise, il entame alors une simulation d’entretien avec une vidéo de lui incarnant un manager. Enfin, après avoir revêtu un boa et un masque d’animal, l’artiste monte sur la chaise et danse au son de la chanson de France Gall Baby Bop.