- Dates de représentation 18/03/2016 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Veronica Vallecillo
- Évènement(s) cadre(s) Performances de Mars !
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Contexte
Performances de Mars !, deux soirées, les 18 et 19 mars 2016, 7 artistes de la performance actuelle issus de champs aussi divers que l’audiovisuel, la danse, le chant, le théâtre et la musique.
” Lumière mordante,
Sel noir en guise de traîne, j’ancre l’espace blanc.
je baise l’arène et couche mon désarroi.
Ingénue flexion,
je sculpte mon indéfinitude.
Je drague le dragon, chevauche l’hyppocampe
et me délivre au combat.
Mer des monstres et merveilles, coule moi
dans l’étang où murmure la bouche d’ombre concave et convexe.
Baptisé de toute éternité,
s’aventure mon trépas éperdument retrouvé.
Je n’ai que six lances pour viser l’indicible cible,
la septième est sans commune mesure.
Absolu dissolu, SANG ” - Veronica Vallecillo
Veronica Vallecillo débute cette performance d’environ une heure en mixant des bruits hétéroclites, notamment des pépiements d’oiseaux, habillée de vêtements détonnant les uns avec les autres. La salle est plongée dans l’obscurité plusieurs minutes. La performeuse revient en glissant sur le sol entre deux rangées de lumière. Elle est accompagnée de différents types de musiques. Elle se relève, range les petites lampes et débute une chorégraphie de flamenco avec un éventail noir. Une voix profonde déclare « noir » et le noir se fait dans la salle. Puis une voix différente se met à déclamer un monologue, tout d’abord sur sa propre naissance puis plus généralement sur le rythme et la pulsion du monde. Sous un halo lumineux, la danseuse reprend sa chorégraphie au rythme de ses chaussures à talons, elle se dirige vers un cercle en bois, relié au plafond par des fils roses et poursuit sa danse. La musique s’arrête, la performeuse sort du cercle, joue avec une cymbale. La voix déclame des phrases entrecoupées d’onomatopées. Lorsque celle-ci dit « allez cherche ! », la performeuse cherche parmi des papiers épars sur le sol. Un extrait de l’opéra d’Henry Purcell se déploie dans la salle et la lumière se met à émettre des flashs. Enfin, les pieds entourés d’un tissu rouge, la performeuse retourne sur la plateforme en bois, tourne lentement sur elle-même avec un bateau dans les bras, sur des notes de guitare pincée.
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 18/03/2016
- Nombre d’œuvres dans le fonds 2