Informations œuvre
  • Dates de représentation 05/03/2017 (Le Générateur), 12/02/2018 (Le Générateur), 13/02/2018 (Le Générateur)
  • Source Le Générateur
  • Artistes Éléonore Didier, Lila Derridj
Informations évènement
  • Évènement(s) cadre(s) Faits d’Hiver Performances de Mars !
  • Contexte
    Oeuvre présentée une première fois dans le cadre de Performances de Mars !, organisé par Le Générateur les 4 et 5 mars 2017.

    Oeuvre présentée une seconde fois dans le cadre du festival Faits d’Hiver, dédiée aux écritures chorégraphiques, organisé par micadanses depuis 1998.

    Faits d’hiver possède une personnalité très spécifique, forgée par son itinérance, son choix de mêler lieux de diffusion réputés et « petits lieux », tout comme chorégraphes reconnus et émergents. L’affirmation de se consacrer à de vieux auteurs chorégraphiques, à de très jeunes et à toute cette tranche médiane de compagnies en reconnaissance souvent régionales mais non nationales, est maintenant repérée et constitue une orientation remarquée.
Note d’intention

Géographies (ou Classroom) est une entre-prise de terrain. Lila Derridj et Éléonore Didier partagent depuis plusieurs années une relation de confiance et d’ouverture. Cette création participe de ce chemin tissant leur profonde amitié. Ce qu’on perçoit d’abord d’elles, ce sont leurs différences : leurs origines, leur caractère, la couleur de leurs cheveux, leur manière de se déplacer, leur situation familiale, et d’innombrables choses encore… Cette nouvelle entre-prise accueille et inclut toutes ces différences, et ce faisant, elle les transcende, laissant finalement émerger un terrain qui leur est commun. Lieu d’une présence plus essentielle, lieu ouvert et communicatif.
Car Lila et Éléonore cherchent une façon de danser ensemble. Ce terrain commun est constitué par des actes, comme : transmettre, apprendre, se mettre à la place de l’autre, risquer des chemins inconnus, faire confiance et aimer ce qui est, ouvrir des espaces en soi, rire, s’émouvoir. Et petit à petit, ce terrain commun fait sol, un sol vaste et primordial. Sol, appui, surface sur/pour/contre/dans lesquels elles jouent et dansent ensemble, de façon radicalement simple.

Notice de l’œuvre

La performance dure environ cinquante minutes.
Dans la grande salle du Générateur, les spectateur·rice·s s’installent debout le long des murs car nul ne sait encore où la performance va avoir lieu. Lila Derridj les accueille en chantant une chanson traditionnelle algérienne et en dansant autour d’eux·elles avec son fauteuil roulant. L’espace dépouillé n’est meublé que d’une grande table. Les deux performeuses entament une discussion autour de la chanson, ses significations, sa prononciation. Puis, à la façon d’un jeu d’enfants, les deux artistes intègrent la table dans leurs amples déplacements et devient le sujet d’une interaction. Via la table, Éléonore Didier fait glisser Lila Derridj dans l’espace sur sa chaise roulante. Ensuite, les deux artistes installent un cercle avec du ruban adhésif blanc et l’action se déplace peu à peu jusqu’au sol. D’autres accessoires interviennent, notamment des tapis de gymnastique sur lesquels les deux femmes réalisent des mouvements parallèles et simultanés, d’abord habillées puis en culotte. Les deux interprètes conservent toutefois chacune une gestuelle qui leur est propre, elles imposent leur personnalité physique sans jamais s’affronter. Les tournoiements des deux femmes abolissent la frontalité de l’espace et invitent le·la spectateur·rice dans leur vaste jeu où la limite physique des corps est abolie.

En images
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Informations images
  • Nombre d’images sélectionnées pour Performance Sources 34
  • Crédits photographes Bernard Bousquet
  • Dates des prises de vues 05/03/2017, 12/02/2018
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