Comme le fameux joueur de flûte du conte d’Andersen, les poète.esses Aurore Laloy, Antoine Boute, AC Hello, Romaric Sobac, Éléonore Lebidois chacun.es à leur tour vont nous entrainer derrière eux.
Des petites rues du 13ème, en passant par le parc Kellerman, la poésie est lue à haute voix. Les heureux et éclairés marcheurs découvrent à leur arrivée un bazar proposé par la Galerie Limitis suivi de “désaltérants” de rigueur…

Cette journée de performance met à l’honneur la maison d’éditions SPOKE dédiée à la poésie urbaine et au slam (Félix Jousserand, NADA, enetre autres).

Le public découvre dans la salle du Générateur La Minotaure, figure mythologique féminisée incarnée par une Aurore Laloy portant un masque de taureau. La voix off la décrit comme « inculte, bornée, brutale », pourtant, le·a spectateur·rice la découvre peu à peu comme un être sensible malgré son apparence de monstre. La performeuse est allongée devant un poste de télévision, mange des chips et agit comme si le public n’existait pas. D’un coup, prise d’un soubresaut de révolte, elle s’engage dans une corrida avec sa télévision. Peu à peu, elle s’épuise jusqu’à s’allonger au sol. Le public comprend alors qu’il s’agit d’une critique de la société de consommation.