- Dates de représentation 28/10/2012 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Charles Pennequin, Dominique Jégou
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance organisée par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
« Peux-je, à deux corps. Peux-je avoir qu’un seul corps ? Un corps où ça peut en dedans et au dehors. Un corps ça peut quand ça s’oublie. C’est-à-dire quand les choses se manifestent devant je et que je se demande si ça se peut que ça soit lui. Que ça soit sa main au je de lui ou la main d’un je autre. Avec les deux corps je me fabrique une histoire. Des histoires de manques malgré tous les je. Car c’est avec des manques et des trous dans je que les choses s’ouvrent aux possibles. »
- Charles Pennequin
Les deux performers Charles Pennequin, poète et Dominique Jégou, danseur et chorégraphe, entrent dans la salle et tiennent une tôle d’acier de très grand format. Le poète récite un texte sur les capacités et limites du corps, le danseur tourne sur lui-même tout en tenant la tôle qui par la giration s’élève hors du sol. Son ondulation génère un bruit qui vient couvrir la voix du poète. Après avoir reposé la feuille de métal, Dominique Jégou tend la main à son partenaire et l’entraîne dans son tournoiement. Ce dernier poursuit sa lecture mais la force de la giration le déséquilibre et il il tombe au sol.
Le chorégraphe ensuite, muni d’un rouleau de scotch, encercle le poète en traçant une forme quadrillée au sol. L’action se reproduit trois fois de suite. À un certain moment, le public est perturbé par le bruit de deux perceuses servant ici à graver du texte sur les tôles de métal. Dominique Jegou se rapproche à nouveau de Charles Pennequin ; cette fois il enrubanne le crâne du poète de scotch sous lequel il cale deux marqueurs, l’un noir, l’autre rouge. Enfin sur une immense page blanche posée au sol, le poète approche sa tête et avec les deux marqueurs qui sont attachés à son crâne, il se met à écrire. La performance se termine sur cette dernière action.
Les textes lus par Charles Pennequin sont issus notamment des oeuvres suivantes : La Ville est un trou © P.O.L. Editeur, 2007 - Comprendre la vie © P.O.L. Editeur, 2010 - Pamphlet contre la mort © P.O.L. Editeur, 2012 - Les Exozomes © P.O.L. Editeur, 2016.
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 28/10/2015
- Nombre d’œuvres dans le fonds 11
- Nombre d’œuvres dans le fonds 1