Le cortège de la Manifiesta entre et investit​​ l’espace du Générateur. Il est déjà rempli des traces de la semaine de Workshop animé par Charles Pennequin et son Armée Noire.
Comme un laboratoire resté ouvert, mais vidé de ses artistes expérimentateurs, la salle regorge d’objets et d’esquisses poétiques ayant servi à concevoir ou confectionner les outils de la Manifesta : T-shirts sérigraphiés, mur de dessins, croquis et affiches du Midi-Libre, cartons et pots de peintures, papiers kraft… Des vidéos sont projetées sur les murs : une sur le travail de Charles Pennequin, une seconde à propos des créations et expérimentations du workshop et une troisième retransmet en direct le parcours de l’Armée Noire (du parc Montsouris au Générateur). En attendant la Manifiesta, les Shootings Actions de Biño Sauitzvy font écho à ce chaos poétique. Fantazio chante, joue de sa contrebasse et interagit avec la retransmission du parcours, les performances impromptues et le public. Des événements se créent partout, apportant à chaque fois de nouvelles ambiances. Vient le tour de Lotus et Christophe qui présentent leur performance “Cosy”.
En seconde partie de soirée, les performances se multiplient. Charles Pennequin lit un texte au haut-parleur, d’autres lectures s’enchaînent. D’autres actions performatives (concerts, jeux avec la terre, le papier, la voix) se déclinent dans tous les espaces du générateur y compris dans les loges et les toilettes du lieu.

Les textes lus par Charles Pennequin sont issus notamment des oeuvres suivantes : La Ville est un trou © P.O.L. Editeur, 2007 - Comprendre la vie © P.O.L. Editeur, 2010 - Pamphlet contre la mort © P.O.L. Editeur, 2012 - Les Exozomes © P.O.L. Editeur, 2016.