Anne Dreyfus pose à travers Home des questions qui depuis toujours lui sont chères : l’identité et le rôle de la femme dans la société, les tensions qui la traversent, le rapport qu’elle entretient avec son propre corps.
Home signifie la maison, le foyer, le chez soi, son pays.
Home parle de l’appartenance, de la famille, de nos origines.
Home se construit sur une multiplicité des cultures.
Home nous entraîne vers d’autres repères et nous ramène à une question propre à toutes femmes, quel que soit son pays : Comment vivre l‘opposition entre espace intime et espace social ?
Home invite le public à choisir son chemin au milieu de huit univers de femme.
Home nous pousse à tendre l’oreille et les yeux vers ce langage universel que représente la danse.
Home réunit 8 artistes au parcours riche et multiple, 8 danseuses, performeuses, chorégraphes et souvent pédagogues provenant de 8 pays différents.

Home est une performance composée de six parties avec une série de cinq performances solo créées par chaque danseuse autour de la question « qu’est-ce que signifie pour chacune le concept de Home ? ».
La dernière partie est une performance chorale et collective conçue et dirigée par Anne Dreyfus. Elle établit un espace commun entre les huit danseuses.
Les huit solos sont le fruit d’un travail de création personnel finalisé avec la complicité et le regard d’Anne Dreyfus.

Home 1 - 2
Home PARTIE 1
13/10/2012 / Le Générateur. Avec Gudrun Skamletz, Michaela Meschke
Home PARTIE 2
14/10/2012 / Le Générateur. Avec Emilie Rivière, Miyoko Shida

Home 3 - 4
Home PARTIE 3
16/10/2012 / Micadanses - 20/10/2012 /Avec Fatiha Mellal, Lilit Vardanyan
Home PARTIE 4
21/10/2012 / Le Générateur. Avec Cosetta Graffione, Nido Uwera

Home - Performance finale :
Home FINAL - 26/10/2012 / Le Générateur
Avec Cosetta Graffione, Fatiha Mellal, Michaela Meschke, Emilie Rivière, Miyoko Shida, Gudrun Skamletz, Nido Uwera, Lilit Vardanyan, Jean-François Pauvros, David Jisse, Catherine Radosa
Dans le hall du Générateur, on entend un enregistrement de voix de femmes. Les spectateur·rices distinguent peu à peu des récits d’exil, d’histoires vécues dans d’autres pays et des récits sur des relations individuelles et sensibles avec l’expérience de la pratique de la danse.
Dans la salle, trois images vidéo de grand format relatent le parcours des huit performeuses à travers des photos souvenir et des extraits des performances de chacune filmés par la vidéaste Catherine Radosa. Le public s’installe le long des murs de la salle et les huit danseuses entament une chorégraphie collective. Elles sont accompagnées par Jean-François Pauvros à la guitare et David Jisse à l’électroacoustique. Chaque danseuse intègre des éléments d’écriture de sa performance personnelle dans cette improvisation de groupe. Les interprètes placent divers objets, accessoires dans un cube aérien et ouvert, posé au sol. Elle construisent en mouvement, un espace imaginaire aux multiples entrées, oscillant entre quotidien, poésie, danse personnelle et culture propre. Le cube est ensuite vidé et entouré d’un grand film plastique transparent. Groupé à l’intérieur, les femmes affichent malgré leur enfermement, une joie, celle de partager à travers la danse et la performance en cours, toutes leurs différences.