- Dates de représentation 27/07/2014 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Anne Dreyfus, Jean-François Pauvros, Charles Pennequin
Le Grand Écart proclame à quel point nous sommes «extrêmes, extrêmement vivants». La pensée danse aussi. Elle veut également le grand écart. Le chant et le son. La musique et la vie…
« Nous tombons dans la danse. Nous nous laissons penser par elle. Nous nous écartons de nous-mêmes. Nous sommes un corps qui change et qui va danser. La pensée danse aussi. Elle veut également le grand écart. Le chant et le son. La musique et la vie. Tous ces écartements dans l’exister d’hier et celui de maintenant pour malgré tout danser dans le grand cirque du vivant. Nous ne sommes pas morts. Nous sommes extrêmes. Extrêmement vivants, jusqu’au prochain numéro. Le numéro suivant est le grand écart qui nous rassemble, le grand écart qui entre en nous-mêmes, par la parole et le geste. »
Charles Pennequin
Le public rentre et découvre Charles Pennequin et Jean-François Pauvros assis autour d’une petite table. Une guitare électrique est posée contre elle. Charles Pennequin écrit et transmet ses notes à son partenaire musicien. Il commence à lire un texte qu’il a écrit pour la performance. Après quelques minutes, Jean-François Pauvros se lève, prend sa guitare et commence à jouer. La voix de Charles Pennequin se fond ou dépasse le volume de la proposition musicale du guitariste. Soudain le bruit d’un moteur surgit. Les portes de la salle s’ouvrent et Anne Dreyfus entre en scooter. Sur ce deux roues bruyant, elle se fraie un passage au milieu du public. Elle arrête son scooter près des deux artistes, le long du mur. Avec son casque toujours sur la tête, elle entame une suite de séquences dansées. En s’écoutant ou dans une apparente indépendance, les trois performeur·ses poursuivent leurs actions. Les mouvements d’Anne Dreyfus suivent ou se détachent du jeux de guitare de Jean-François Pauvros et des propositions poétiques et vocales de Charles Pennequin. Plusieurs danseur·ses, assis.e.s auparavant dans le public, les rejoignent ensuite. Il-elles suivent Anne Dreyfus et exécutent avec elle le grand écart dans toute l’aire de jeux. Une fanfare entre enfin, et apporte à la fin de la performance une dimension festive, presque populaire. Les musiciens et les danseurs invitent le public à se diriger vers la sortie. Pour franchir la porte, le public passe sous les jambes de deux danseurs en position de grand écart.
Les textes lus par Charles Pennequin sont issus notamment des oeuvres suivantes : La Ville est un trou © P.O.L. Editeur, 2007 - Comprendre la vie © P.O.L. Editeur, 2010 - Pamphlet contre la mort © P.O.L. Editeur, 2012 - Les Exozomes © P.O.L. Editeur, 2016.
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 27/07/2014
- Nombre d’œuvres dans le fonds 12
- Nombre d’œuvres dans le fonds 16
- Nombre d’œuvres dans le fonds 11