- Dates de représentation 15/02/2010 (Le Générateur)
- Artistes Anne Dreyfus, Silvia Lenzi
Depuis « Black Pavane », présenté au Générateur en 2009, Anne Dreyfus et Silvia Lenzi poursuivent leur recherche sur la relation entre le son et le geste. Pour Soft Machine, titre inspiré de la composition d’Alex Kotch, elles s’emparent de l’espace du Générateur et proposent un parcours fait de contrastes autant musicaux que visuels.
Du son au mouvement, du déplacement à l’écoute, le geste comme première vibration musicale.
De l’infiniment petit au présage d’un possible chaos, elles tracent une histoire peuplée de figures oniriques et improbables. Jeu de dames ou jeu tout court, chacune s’avance, armée de patience, armée jusqu’au cou, pour pointer, atteindre de nouveaux espaces.
Soft Machine rime avec postures, transformations, découpages, liens, distances, jeux, failles, réponses, abîmes, disparitions.
Soft Machine rime avec partitions et improvisation.
Le duo - Silvia Lenzi au violoncelle et Anne Dreyfus en danse - commence avec une improvisation de la violoncelliste. Anne Dreyfus circule autour d’elle. Le sol est jonché de figures animales en papier mâché. Une grande toile en papier journal est posée au fond et sur le sol d’un cube minimaliste en tube. Anne Dreyfus danse dans cet espace à la fois clos et ouvert. Elle froisse les larges bandes de papier et en fait une jupe. Elle déchire ensuite le fond du cube pour sortir de cet espace cubique.
Silvia Lenzi se déplace et s’assoit devant un pupitre, elle joue une pièce d’Alex Kotch, vive et dynamique, à laquelle se mêlent d’autres instruments. Un autre violoncelle se met à jouer tout seul avec un archet mu par un mécanisme autonome. Silvia Lenzi danse avec son instrument sur l’épaule. Anne Dreyfus vient se mettre debout sur la haute chaise de la musicienne et dialogue avec elle. Un violoncelle géant en papier, en place depuis le début de la performance tombe, poussé par la danseuse. Une vidéo apparaît, projetée dans cet instrument improbable.
Anne Dreyfus pose alors le bras d’un pick up vintage. C’est sur la référence musicale des Soft Machine que la performance se termine. Les deux artistes se couchent, telles des gisantes, sur deux grandes chaises en métal qui sont renversées au sol.
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 15/02/2010
- Nombre d’œuvres dans le fonds 12
- Nombre d’œuvres dans le fonds 4