- Dates de représentation 20/04/2013 (Le Générateur), 21/04/2013 (Le Générateur), 22/04/2013 (Le Générateur), 23/04/2013 (Le Générateur), 24/04/2013 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes David Noir
- Artistes invité·e·s Valerie Brancq, Sonia Codhant, Christophe Imbs, Guillaume Junot, Philippe Savoir
- Collaboration artistique Any Tingay
« Dans la vie déguisée, il n’y a pas de spectacle. Il n’y a que le déroulement des vies, de toutes les vies, chamarrées, burlesques, improvisées, futiles. On arrive du dehors; on traverse les consciences, les connivences, les sourires, les bonjours, les échanges; les corridors de la vie sociale… et puis hop! Plus rien de tout ça ; tranché net, suspendu dans le vif! L’envie de jouer est au cœur du sujet. On se déshabille sans l’avoir bien réfléchi. La nudité nous prend comme nous prendra la mort un jour. C’est comme ça. »
- David Noir
Les Parques d’attraction ou la vie déguisée s’inscrit par son format dans la continuité de La Toison dort, programmée en 2012 au Générateur. L’événement artistique qui s’étale sur cinq jours consécutifs regroupe un grand nombre d’interprètes, cachés derrière d’extravagants costumes ou dénudés, qui interviennent simultanément. Le dispositif est entièrement ouvert à la participation des spectateur·rices.
Cette fois encore, un très grand nombre d’objets occupent la totalité de l’espace. À cette occasion, un rideau en plastique transparent créé un cheminement en spirale au milieu de l’espace. Ce chemin aboutit à un petit espace de recueillement prévu pour un spectateur, lui permettant de percevoir l’ensemble du dispositif comme dans un rêve. La lumière tamisée renforce l’ambiance intimiste des différents univers créés. Les intervenants puisant à leur guise parmi les différents accessoires mis à leur disposition pour se transformer, parmi lesquels des masques, des perruques, des costumes, font vivre cet espace. Ils déclament des textes ensemble ou séparément, à chaque fois affublés d’un costume différent ; des vidéos à l’humour décalé sont projetées et des pancartes affichant des jeux de mots et autres indications structurent l’espace éclaté.
Le public est libre de se déplacer là où il veut. Il dispose d’une grande latitude pour écouter, regarder et parfois participer aux propositions des performeurs qui se déroulent autour de lui.
La performance a permis une grande liberté de corps aux artistes et aux spectateur·rices, pouvant aller jusqu’à l’expression d’une sexualité spontanée.
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 24/04/2013
- Nombre d’œuvres dans le fonds 31
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Valerie Brancq2
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Sonia Codhant18
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Christophe Imbs10
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Guillaume Junot2
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Philippe Savoir2