Dans le cadre du concert Sons d’hiver, Lucie Antunes, le duo Fantasia Nel Dessert et le Coax Collectif, auquel se joint Peter Brötzmann, proposent des performances musicales dans lesquelles ils intègrent des thèmes politiques. Avec une batterie, des percussions en tout genre, des appareils de mixage, puis des saxophones et une guitare, les artistes font se succéder des musiques aux influences radicalement différentes.

Lucie Antunes
La batteuse Lucie Antunes interprète un morceau de batterie sur une musique rock dont la provenance est invisible. Le rythme se densifie peu à peu, puis laisse s’élever un ensemble de voix masculines : un homme parle en anglais et tout un groupe lui répond, comme s’il s’agissait d’une manifestation. Puis un chant qui semble à la fois patriotique et religieux se fait entendre ; la batterie s’y ajoute peu à peu et la performance s’achève sur une note électronique continue.

Fantasia Nel Dessert
Les deux artistes, Simon Henocq et Luca Ventimiglia, se trouvent tous deux derrière une table de mixage, plongés dans une faible lumière verte. Le reste de la salle est dans le noir. Leur performance se déploie à partir de rythmes sourds, auxquels s’ajoutent des arpèges impressionnistes.

Coax collectif et Peter Brötzmann
Le timbre de deux saxophones (Peter Brötzmann et Antoine Viard) se joint au jeu endiablé de la guitare (Julien Desprez) et de la batterie (Yann Joussein). Les influences jazz et rock se mêlent dans une frénésie générale.