- Dates de représentation 10/10/2009 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Esther Ferrer
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre annuelle dédiée à la performance organisée par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
“Je définis parfois mon travail comme une “sorte de minimalisme très spécial, basé sur la rigueur de l’absurde”. Je structure mes performances, et en particulier leur temporalité, élément essentiel dans mes performances, mes installations. Donner une structure forte à mes performances me permet d’improviser si j’en ressens le besoin pendant l’action.”
La marche, la pensée, la parole, et les liens qu’ils entretiennent, tels sont les thèmes abordés par l’artiste dans un discours qui prend la forme d’une déambulation incantatoire.
“Donner une structure forte à mes performances me permet d’improviser si j’en ressens le besoin pendant l’action. C’est l’élément imprévisible qui rapproche la performance de notre vie de tous les jours.”
Esther Ferrer
Devant les spectateur·rices installé·es en deux lignes de chaque coté d’elle, Esther Ferrer explique les contraintes de la performance en se déplaçant : ne jamais cesser de marcher et de parler.
Durant une demi-heure, elle développe et partage ses réflexion sur la question de la parole, des mots et du langage. Pour illustrer ses propos, elle n’hésite pas à parler fort, à ne remuer que les lèvres, à être inintelligible mais aussi à courir, se mettre à quatre pattes ou sauter à cloche-pied. Tout à coup, Esther Ferrer disparaît par la sortie de secours, laissant le public dans l’expectative. Après avoir fait le tour par l’extérieur du Générateur, elle revient par l’entrée principale et achève ainsi sa performance.
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 10/10/2009
- Nombre d’œuvres dans le fonds 2