Aux côtés d’Erik Alalooga et le collectif Sabotanic Garden, Andrus Joonas propose une performance aux allures de quête mystique, dans laquelle il rencontre Dieu. L’artiste estonien fait de l’art sa religion; le mot Dieu devient pour lui Amour.

Andrus Joonas dépose au sol un casque, une ceinture de cuir et allume un bâton d’encens. Une paire de lunettes de soleil sur le nez, il est agenouillé au bord d’un cercle de lumière pendant toute la performance. Une projection de vidéos de ses performances commence. Les vidéos dévoilent ses autres visages pendant qu’il claque violemment et imperturbablement sa ceinture au sol. Couvre-chef en carton, à demi-nu, peint entièrement en jaune, il projette des feux d’artifices à travers la forêt; il est « wolf yellow man ». Dans une campagne russe au milieu d’un public nombreux, il pointe à gauche « this is art », il pointe à droite « this is not art ». La projection vidéo se termine mais le claquement du fouet continue. Soudain, l’artiste s’arrête et sort sans aucun autres commentaires.