“La Nogallery ni label, ni enseigne, rencontre ce qui n’est pas en reste, elle est une idée d’une association à multiples caractères, où l’enjeu en est les rencontres, une idée qui se fonde sur le uns et les autres, sur le unvue, par défaut, aux vues et aux sus des voyances.
Il ne s’agit ni de construire, ou de dresser des murs, mais juste être plus que soi. Il est de notre fait de faire des choix, les voilà, les habits de nous…
Ils sont six, hommes, femmes, en fait, il y a un homme, cinq femmes et voilà comme un conte, c’est le début d’une histoire comme on dit, un conte commence toujours de la même manière, avec la phrase, toujours la même, il était une fois…”

Dans cette exposition/performance, Frédéric Lecomte a invité six artistes de la NoGallery, 5 femmes et 1 homme. Dans un univers sonore plutôt oppressant, la salle du Générateur accueille plusieurs voitures réparties dans l’espace. À l’intérieur, une bande sonore et un court film tournent en boucle. Des personnes se dévêtissent entièrement et vaquent à diverses occupations : discuter, faire du vélo, tirer une valise, poser pour une photo… Un autre groupe enfile une série de T-shirts blancs numérotés, qui étaient installés sur un portant, et commence une chorégraphie où s’enchaînent les rondes avant de s’achever par un alignement désordonné.

Performance d’Enna Chaton
La plasticienne organise ici une rencontre, fabrique une fausse famille, rassemble des corps étrangers. Les personnes se montrent nues, s’inscrivent dans le lieu choisi pour la circonstance. Les corps prennent position : une pose première : debout. Leur corps et leur visage disent qu’ils sont là, présents, entiers et fragiles face au regard de l’autre.
En les photographiant Enna Chaton explore la partie de l’iceberg non visible, donne à voir et à vivre, partager une expérience avec le public, le passant, le curieux, l’ami… l’exposition est un temps de recherche, un mouvement.
Avec Alice, Alexandre, Anais, Angèle, Charles, Damien, Éric, Hélène, Jérôme, Julia, Marie, Mathieu, Philippe, Philou, Stéphane, Violette et avec la participation d’Anne-James Chaton.

Performance de Lisa Sartorio / Putain je t’aime
Une douzaine d’intervenant·es se tiennent face à face devant la porte d’entrée du Générateur. Il·elles sont habillé·es tout en noir et forment une rangée étroite par laquelle les spectateur·rices, souhaitant se rendre à l’événement, sont obligé·es de passer. Au fur et à mesure de leur traversée, il·elles sont invectivé·es d’un côté de la rangée par des mots d’amour et de l’autre par des mots de haine. La plupart sortent du disposi.tif étonné·es et généralement amusé·es par cet accueil dissonant mais certain·es préfèrent contourner la performance.