- Dates de représentation 11/10/2015 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Sarah Cassenti
- Artistes invité·e·s Maya Arbel, Hélène Defilippi
- Autres artistes Naomi Shka, David Coignard, Mogly Speix
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
Bodyïn, le Corps d’Alice, a Hole in the Wall prolonge l’expérience des ateliers Nönude. C’est une invitation à dessiner, à modeler, à écrire ou simplement à être présent.e le temps de l’atelier pour y percevoir les éléments qui s’y dessinent, à l’intérieur ou à l’extérieur de nous.
Sarah Cassenti imagine des scènes autour desquelles se rejoignent différent.e.s complices, différents gestes et regards pour un atelier de dessin Grandeur Nature.
L’œuvre est une exploration par le détail du Corps Géant d’Alice, au coeur du Générateur.
“Je sais qui j’étais quand je me suis levée ce matin, mais j’ai dû, je crois me transformer plusieurs fois depuis lors. ” Alice, Lewis Carroll.
“Les Clefs du Nönude : La durée et la cosmogonie. Les corps nus et sexués pour médiums, Maya Arbel (Israël), Naomi Shka et Hélène Defilippi, la beauté et l’intensité de leur présence respective. La vivacité des dessinateurs et de leur trait pour l’agilité et l’éclat de la pensée. La notation du présent en étoile par les participants. Les éléments du décor de Sarah Cassenti dégoupillent des ailleurs pour de nouvelles liaisons entre les poses vivante et nous, l’écriture vidéo de David Coignard font glisser les plans, font apparaître et disparaître les reliefs, créent des zones d’ombre, zones d’imaginaire pur, autant de Portes pour plonger intensément dans notre espace intérieur et en tirer un itinéraire cristallin, un tracé vers l’antre de notre joie en liberté.”
-Sarah Cassenti
Orchestrées et imaginées par Sarah Cassenti, des scènes vivantes se développent comme une invitation à prendre la mesure de l’espace qui sépare le corps du public de ceux des trois modèles féminins : Maya Arbel, Naomi Shka et Hélène Defilippi.
La performance dure quatre heures. Les trois modèles, nues ou en culotte, pieds nus ou en chaussures à talons, s’exposent au regard des spectateur·rices placé·es autour d’elles. Elles évoluent au gré des indications chuchotées de Sarah Cassenti.
Pour la majorité du public il participe à la performance en dessinant les femmes. Les vêtements semblent inutiles : l’une des trois femmes porte pendant un certain temps son pantalon à peine remonté, un bas passé par-dessus la tête. Elles évoluent en harmonie, parfois indépendamment les unes des autres, autour du corps d’un lièvre mort qu’elles portent par moments dans leurs bras, autour de leurs cous.
Les projections de David Coignard évoluent en simultané sur leurs corps et dans l’espace. Les variations dans l’intensité et la couleur de la lumière créent des jeux d’ombre qui donne une dimension onirique à la scène et aux corps qui l’habite.
À la fin de la performance, une chanteuse, Roya Zagar, et Jeffrey Louis Reed - auteur des bandes sonores des ateliers Nönude - et un autre guitariste accompagnent la performance.
- Nombre d’œuvres dans le fonds 18