- Dates de représentation 26/10/2014 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Sarah Cassenti
- Participants Maya Arbel, Hélène Defilippi, Naomi Shka
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009 et dans le cadre de l’événement et partenariat : Carte blanche à la Galerie Nivet-Carzon.
“J’ai préparé les scènes en les dessinant, j’ai parlé des ces scènes en montrant mes dessins à mes complices, le soir-même, pour qu’elles sachent vers où allait ma pensée, qu’elle s’impressionnent de ce qu’elles pouvaient dérouler, j’ai modelé les accessoires, les jambes-pain-de-sucre, au cours des trois derniers mois, extensions prothétiques et prophétiques de mon corps, destinées à mes louves modernes. Je suis la dompteuse, l’entraîneuse, je tourne autour de la scène, je les guide par ma présence, à travers le public. Je les rejoins et déchire sur l’intuition de Maya le tissu noir dans lequel nous avons épinglé le contours de son corps, la masse de son corps à l’intérieur du tissu noir, Hélène et moi. Nous sortons. Parfois un rire fou sort de nous.”
- Sarah Cassenti
Quatre femmes d’une sensualité provocante, interprètent dans une démesure toujours maitrisée diverses actions.
Sarah Cassenti initie les mouvements et recourt à différents objets créés par elle.
Nues ou en sous-vêtements, trois femmes l’accompagnent : l’une évolue sur une table ; une autre est étendue sur le sol et avance et se déplace avec des prothèses, sculptures en plâtre en forme de cônes allongés, comme des pains de sucre. Sur le mur sont projetées des photos de ces cônes dans différents décors.
Puis l’artiste entre en talons aiguilles et place une chaise au centre de la scène, sur laquelle s’assoit l’une des femmes, tandis que les trois autres s’allongent sur le dos et lèvent les jambes et piquent un fou rire. Sarah Cassenti apporte ensuite des fourrures accrochées à un cerceau et joue avec Maya Arbel.
À la fin de la performance, Maya Arbel se glisse entre deux tissus noirs suspendus à une baguette : à l’aide d’épingles, Sarah Cassenti et Hélène Deflippi dessinent sa silhouette et en retirent des fourrures. Lorsque Sarah Cassenti déchire le tissu, sur les indications de Maya Arbel. Le tissu retombe sur elle, elle apparait alors entièrement voilée. Aveuglée, Sarah Cassenti la prends par le bras et la guide vers la sortie.
Elles quittent la salle sous les applaudissements des spectateurs.
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 26/10/2014
- Nombre d’œuvres dans le fonds 18