- Dates de représentation 24/10/2009 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Anna Ventura
- Collaborations artistiques Camille Benecci, Alban Van Wassenhove, Karinn Helbert
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
-
Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance organisée par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
Présentées sous forme de modules autonomes, les poupées mortes de Amours à mort - Killing the flirt résultent d’une série d’expériences autour de La classe morte de Tadeusz Kantor, de la rencontre avec la plasticienne Camille Benecci aux Beaux Arts d’Avignon autour des textes masturbatoires du Journal d’un fou de Nijinski et d’un dialogue avec l’œuvre du plasticien Ray Caesar autour de l’enfance et du bizarre. Plongées dans une matière constituée d’images et de sons, les poupées mortes évoluent et s’appuient sur ces mots ; le traitement simultané de leur voix amplifie de façon paroxysmique chacun de leurs gestes. D’une grande exigence formelle, les créations d’Anna Ventura, chorégraphe, performeuse et vidéaste, puisent dans la transversalité des genres et la pluridisciplinarité.
La performance se présente sous la forme d’une installation visuelle et sonore immersive, invitant le·a spectateur·rice à évoluer entre différents modules. Lorsque la performance débute, les performeur·ses sont immobiles et silencieux, puis il·elles s’éveillent peu à peu. La salle est presque entièrement plongée dans l’obscurité, seuls les modules sont éclairés de façon crue. Dans l’un de ceux-ci, la performeuse Anna Ventura, vêtue d’une grande robe blanche, est à demi allongée, elle semble s’éveiller lentement. Dans un autre espace, deux performeur·ses sont caché·es dans une chrysalide en papier, qu’il·elles doivent percer comme des insectes pour sortir. Camille Benecci joue du Crystal Bashet (percussion produisant des sons cristallins) cachée sous un énorme casque et des amas de textures filandreuses. Des extraits des courts-métrages TWRC (Talking with Ray Caesar) et BICN le chien sont projetés sur un mur. Chaque module est dédié à un personnage, il est le microcosme d’une poupée de fiction qui prend ainsi vie dans l’espace d’une soirée.
- Nombre d’œuvres dans le fonds 1