Du naturel au virtuel, de l’immobilité au mouvement, les performeuses, Angie Eng, vidéaste et Sofi Hémon, plasticienne, génèrent des volumes en perpétuelle transformation, influencés par les déplacements des spectateurs qui les traversent.
Puisant dans les rituels anciens, de l’ésotérisme et du nomadisme, leur Installation vidéo participative in-situ et performative, faite de fibres végétales et de matières recyclées, projette à vitesse éclair des flashs vidéos aveuglant. Angie Eng à partir de vidéomapping, compose des images vidéo et les projette sur l’installation de Sofi Hémon en temps réel. Elle s’inspire aussi bien de symboles issus de peintures tribales que de formes abstraites. S’y dessine alors un univers flottant dans lequel interagit le spectateur.

Sur les sons du musicien Pascal Battus, Sofi Hémon et d’Angie Eng ont transformé le Générateur en un cocon hybride de 500m2. Les structures en bambou et feuilles de papier, à la fois légères par leur composition et imposantes par leur rendu spatial, sont manipulées avec souplesse par Sofi Hémon et les sept acolytes qui l’accompagnaient tout au long de cette Nuit Blanche, transformant ainsi l’architecture de l’espace.
Illusoirement déconstruites par l’usage du vidéomapping (images colorées, formes graphiques et organiques) dirigé par Angie Eng, l’architecture de Sofi Hémon a endossé le rôle d’un écran protéiforme et mouvant au fil de la performance. S’y dessinent des paysages lumineux pour immerger le public dans univers flottant dans lequel déambulent les spectateurs.
Morphic resonance est une installation vidéo performative qui s’inscrit dans un temps long : six heures.