“Je ferme les yeux, j’entends sa respiration.
J’ouvre les yeux, j’entends sa respiration au loin.
Est-ce que je danse avec lui ? et avec elle ?
Peut-on danser ensemble ?
Une amie m’a raconté,
” Ce soir, il y a plein d’étoiles au ciel, et j’en ai eu plein dans mes yeux.”
Est-ce que je danse avec elle ?
Peut-on danser ensemble ?”
-Maki Watanabé

Accompagnée par le musicien Jean-Marc Foussat, Maki Watanabé est seule sur scène, semblant se retrouver au bord de la mer, avec quelques lumières bleu-clair et des cousins du public installés en diagonale. On entend les mouettes. Elle est recouverte de poudre blanche et est vêtue d’une chemise ample. Elle jouit de l’espace, du son, et de la lumière. Sa danse, proche du butô, se caractérise par des mouvements et des déplacements dans l’espace toujours en tension. Son dos se courbe, peut se tendre vers l’arrière ; Ses doigts se crispent, se tordent ; Sa danse intègre tous les niveaux possibles de l’espace, du sol à des positions les plus aériennes. Elle arpente l’espace tantôt avec fulgurance ou retenue. Les sons du musicien la suivent avec précision et extrême attention.