« Des buffets humains à déguster, une exposition Food Factory qui se construit sous les yeux du public jusqu’à l’épuisement des corps, des mots gourmands qui dégueulent de nos bouches, et une rétrospective, pour les adeptes de nos créations, à travers un concert électro. En bref, une équipe décidée à transformer Le Générateur en vaste usine à performances alimentaires. De quoi rendre notre deuxième cerveau - le ventre - heureux à vomir. »
« Elles, engagées,
Créent, performent et mettent les pieds dans le plat !
Rencontrer, échanger, transmettre,
Telles sont les envies qui grouillent
Dans Le Ventre. »
Rebecca Chaillon

À travers une trentaine de performances, d’actions et d’installations, réparties dans l’espace du Générateur et sur toute la soirée, la Compagnie Dans le Ventre pose la question de notre relation avec la nourriture.

Première partie :
La pleureuse : Une femme coupe des oignons et petit à petit pleure.
Les amoureuses : Deux femmes sont face à face immobiles, elles trinquent avec des coupes de champagne et s’embrassent.
La faiseuse de cygnes : Une performeuse réalise de grands cygnes en serviette en papier.
L’éplucheuse : Une femme épluche de façon méthodique un tas de légumes.
La Découpeuse : Une femme découpe les légumes préalablement épluchés.
Autoportrait : Une femme écrit avec des nouilles « alphabet », un « autoportrait à l’encre et au verni bleu ». Son texte est projeté sur un mur.
Tamisées : Deux performeuses tamisent de la farine qui tombe sur leurs pieds. Elle se tiennent quasi immobiles et la farine blanche s’amasse de plus en plus à leurs pieds. La couleur noire de leur peau blanchit au fur et à mesure. Elles récitent un texte sur le blanchiment de la peau.
La trayeuse : Une femme, assise sur un large sofa, allaite son bébé. Elle tire son lait parfois à l’aide d’une trayeuse pour l’offrir aux spectateurs.trices qui le souhaitent.
Les blanchisseurs : Quatre performeur·ses prennent des notes sur leur ordinateur et commentent ce qu’il se passe autour et devant eux.
La tamponneuse : Un·e performeur·se tamponne chaque spectateur·rice lors de son arrivée dans la salle.
Épilation : Un homme nu se fait raser la tête et tout son système pileux.

Lors de la pause, les performeur·ses mettent en place un “Buffet performance” qui propose au public de déguster L’homme légume et La femme charcuterie.

Seconde partie :
La séparatrice : Une performeuse sépare des éléments blancs, d’éléments roses.
Les impolies : Des performeur·ses parlent la bouche pleine avec n’importe qui.
La promenade : Un·e performeur·se traine des casseroles à travers la salle.
Glotte me Tender, Glotte me true : Un performeur et une performeuse (Rebecca Chaillon) sont assis face à face, la femme est à moitié nue. Il·elles tiennent chacun un des bouts d’un spaghetti dans leur bouche. Pendant trente minutes ils sucent et aspirent la spaghetti. Leurs bouches se rapprochent jusqu’à se toucher, s’embrasser. Ils avalent ensuite le plat de pâtes posé au centre de la table
La lanceuse (Mélanie Martinez Llense) : La performeuse lance des tomates bien mûres contre un mur. Elle parodie l’action d’envoyer des tomates si l’artiste ou le spectacle est mauvais.
Les sardines : Huit performeuses se tiennent debout sous un halo lumineux et forme un groupe très serré. Dès que l’une d’entre elles regarde dans une direction ou tourne la tête, toutes les autres suivent son mouvement.
Le ventre : Une performeuse montre son ventre aux spectateur·rices.
Les blanchisseurs : Quatre performeur·ses prennent des notes sur leur ordinateur et commentent sur ce qu’il se passe autour d’eux.
L’hôte : Un·e performeur·se pointe les spectateur·rices lorsqu’il·elles arrivent et les accompagnent dans la salle.

Performances réalisées indépendamment des autres parties :
Rage dedans : Deux performeuses inventent le discours qu’auraient leurs bouches si elles parlaient.
La bouche : Pendant que deux femmes lisent des extraits de livres de recettes, une bouche pulpeuse, projetée sur un mur, dévore des légumes aux formes suggestives.
Footylicious : Vêtu·es de maillots de sport rouge vif, telles des footballeuses, un groupe de performeuses entame un footing à travers la salle.
Atomic food : Deux performeuses chantent en déclamant le noms de produits alimentaires sur un fond de musique électronique. Elles sont vêtues en orange, à la mode des années 70 et sont juchées en haut d’un échafaudage.

Performances en simultané pendant toute la soirée :
Super sexouïe : Un espace dédié diffuse la bande-son de quelqu’un qui mange.
Micro bouffe : Une scène ouverte animée par une artiste, invite les spectateur·rices à imiter le jeu de bouche des gastronomes.
Tools of food : Démonstration de design culinaire par deux performeuses.

La soirée s’achève en musique avec DJ BIG BURGER.

Artistes : Juliette Agwali, Adrienne Alcover, Marie-Hélène Bannier, Majdouline Behel, Jérôme Bertin, Lucas Bonnifait, Benjamin Cambresy, Camille aka La Demoiselle Inconnue Hardouin, Alice Brun Caratini, Florent Chappelière, Margault Chavaroche, Charlie CHine, Aurore Déon, Louis Dudek, Laetitia Favret, Antoine Formica, Marie Fortuit, Laurence Gadré, Anouk Le Bihan, Léa Ferrez Le Guet, La FiFoune, Sira Luthardt, Mélanie Martinez Llense, Elisa Monteil, Luz Moreno, Raphaël Monterde, Suzanne Péchenart, Virginie Percevault, Hélène Roisin, Anaïs Silvestro, Tools of food, Marianne Vigneulle